« A Noël, à Pâques, pour le pont de l’Ascension, celui de la Pentecôte ou de la Toussaint, nous continuions d’aller à Pierremont, où notre famille se retrouvait généralement en grand comité, oncles, tantes, frères, sœurs, cousins et cousines, auxquels s’ajoutaient toujours quelque ami(e) un peu pâlichon(ne), dépressif (ve) ou carencé(e) en globules rouges.
Liane et Georges n’ont jamais perdu le goût des grandes tablées. Quand il y en avait pour quinze, il y en avait pour vingt. »
Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan, roman, JC Lattès, 24 août 2O11, 438 pp, 19 €