Matinée fraîche, mais il ne pleut plus. Le soleil joue à cache-cache entre les nuages et parvient même à irradier parfois un peu de chaleur. Chaleur que l'on retrouve à la lecture des journaux. Ce sont les vacances, normalement période de repos, mais le monde est en feu. Celui de la finance surtout. Déjà hier, dans le Journal du Dimanche, l'économiste Alain Minc avait fait les remarques suivantes au sujet des responsabilités dans la crise financière et affirmé que ce "coup de folie a trois racines :
- l'irrationnalité des investisseurs
- l'inconséquence des banques
- l'inculture des agences de notation."
Autant dire que nous n'y sommes pour rien mais que c'est nous qui sommes en train de trinquer et allons devoir, d'une manière ou d'une autre, mettre la main au porte-monnaie pour endiguer provisoirement ce fléau. Vous trouvez ça juste, vous ?
Ce lundi 8 août, le sujet f:aisait les gros titres. C'était cependant l'expectative : le pire était-il encore à venir ? De quoi rappeler la phrase fétiche du docteur Gonzo dans ce genre de situation : "Mon Dieu ! Comment tout cela va-t-il finir ?"
Pourtant, tout est plutôt calme en ce lundi matin à Conches. Plus calme qu'hier dimanche quand je suis arrivé. Il est vrai que c'était jour de marché et que tous les commerces étaient ouverts. J'ai continué mon exploration de la ville, admiré le jet d'eau de la Grand-Mare et me suis promené dans un espace boisé en plein centre, une large promenade dans laquelle trône la statue du peintre Quentin de la Tour.