Le problème vient, en partie ?, de ce que « Les fonds américains retirent prudemment leur argent d’Europe ». Leurs clients ont peur, et ils ne font pas de différence entre Grèce, Italie, France… (Chest pains) – vous savez tous ces paresseux du sud de l’Europe…
Ce qui me rappelle la crise asiatique de 97. Là aussi, la finance internationale n’a pas réussi à faire la différence entre les pays de la région. Ils ont connu une crise uniforme, à l’exception de la très rassurante Australie.
Voilà ce qui arrive lorsque l’on laisse complaisamment sa réputation traînée dans la boue, et que l’on va jusqu’à se réjouir des malheurs de voisins, qui vous ressemblent comme des frères ?
Dans ces conditions l’Angleterre et l’Amérique font bien de sévir sauvagement contre tout ce qui peut nuire à leur réputation, médias sociaux d’un côté et agence de notation de l’autre ?
Compléments :
- Crise asiatique : KRUGMAN, Paul, The Return of Depression Economics, Princeton 1999.