Écrit par afriscoop
Dimanche, 28 Août 2011 07:40
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Selon le rapport du forum, les acteurs du secteur routier dans ce pays de l'Afrique centrale ont avancé des propositions visant " l'intensification de la communication autour de l'activité routière, la collaboration avec le génie militaire, la baisse du coût des matériaux de construction routière, l'accélération de la décentration de certaines tâches d'entretien routier, la promotion d'un partenariat entre les communes et le MINTP pour des interventions routières, la réactivation de la cellule anti- corruption, la mise en oeuvre d'une politique de motivation du personnel des Travaux publics, notamment la réévaluation des salaires et un plan de carrière, etc".
De manière générale, explique Bernard Messengue Avom, le ministre camerounais des Travaux publics, "ces mesures devraient aboutir à une meilleure gestion des activités routières, pour un Cameroun désenclavé de part en part, par des routes bitumées, qu'elles soient prioritaires ou rurales".
Ont participé à ce forum consacré aux problématiques de la route, du 24 au 26 août, le ministère des Travaux publics (MINTP), experts et représentants des institutions, entreprises, bureaux d'études du secteur, collectivités territoriales et professionnels de la route.
Selon les experts, certaines réformes déjà engagées n'ont pas donné les résultats espérés, à l'instar de la privatisation totale de l'entretien routier.
Intervenue en 1996, cette réforme envisageait de transférer aux entreprises et bureaux d'études privés, la réalisation et le contrôle des travaux en laissant à l'Etat, la fonction de programmation, de coordination et de suivi.
Cette mesure a plutôt produit des effets négatifs : l' augmentation des coûts unitaires d'entretien routier, les déprogrammations dues à des procédures des marchés trop longues et aux multiples contrôles à priori pendant lesdites procédures, l'incapacité totale d'intervenir à temps et d'anticiper sur les dégradations du réseau routier.
On note également des chantiers abandonnés et des résiliations de contrats dus à l'incapacité de certaines entreprises, des remplacements tardifs des entreprises défaillantes, l'inadéquation entre les quantités des contrats et le niveau de dégradation réel au démarrage des travaux, à cause des longues procédures de passation des marchés, des bureaux d'études à la densité quelconque qui se livrent à des connivences ou à l'arnaque de tout genre des entreprises, etc.
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