A une semaine de la fin de l'échéance, certains Camerounais attendent que les deux leaders se prononcent pour s'inscrire. Bureau d'Elecam situé à la nouvelle route omnisports (Yaoundé) ce mardi 23 août, il est 14h passé d'une dizaine.
de minutes. Le calme qui règne dans l'enceinte de cette clôture est surprenant, compte tenu du fait qu'on vit pratiquement les dernières heures des inscriptions sur les listes électorales. Deux jeunes venus accompagner un ami pour s'inscrire sont postés devant le policier qui assure la sécurité, attendant la sortie de ce dernier. Ils sont déjà inscrits, contrairement à leur ami qui a accusé un retard :« moi je suis agent de sécurité, si je ne m'inscris qu'aujourd'hui, c'est juste un problème d'emploi de temps très chargé », explique le jeune homme.
Blocage
Changement de cap, son de cloche différent, l'antenne communale de Yaoundé 1er lieu dit dragage à 100 mètres du carrefour Régie, connait une autre ambiance. On peut voir plusieurs personnes qui sont venues s'inscrire. « Je suis venu m'inscrire aujourd'hui parce que j'habite très loin. Moi je suis à Kolafamba, mais pendant les élections, je serai ici en ville, c'est pourquoi je m'inscris à la fin », indique Lucas Mpangai, ressortissant de Kolafamba. De son coté, Eric Nolah à une autre raison pour justifier le retard de son inscription « vous savez au Cameroun personne n'a la pression. Je ne voyais aucune raison de me précipiter, d'autant plus que même les hommes politiques ne se précipitent pas. Dans les deux grands partis politiques, on ne connaît pas encore le candidat, personne n'est pressé. Pourquoi moi je vais me précipiter ? Au marché, plusieurs commerçants pensent que la date des inscriptions sera prolongée, parce que rien ne se précise. Moi par mesure de précaution, j'ai laissé mon commerce pour venir m'inscrire parce que je veux à tout prix voter », affirme ce commerçant du marché central de Yaoundé.
Marie Daniel Adengué, président du comité de base Rdpc du marché central est venu en personne à l'antenne communale de Yaoundé 1er, pour négocier un déplacement d'Elecam au marché, question d'inscrire les commerçant sur place. Il en a profité pour lancer un appel à ces derniers : « j'invite tous les commerçants, les pousseurs, les démarcheurs, les sauveteurs, à honorer le rendez-vous de jeudi prochain, parce que c'est la dernière descente d'Elecam au marché », lance le président. Plusieurs jeunes rencontrés au sortir de ce bureau d'Elecam partagent l'avis des commerçants du marché central « c'est normal que certaines personnes ne veuillent pas s'inscrire, du moment où les leaders politiques entretiennent un flou total sur leur position », affirme Brunel Lambo, étudiant en droit à l''université de Yaoundé II-Soa
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