Formation plongée sous-marine à Marseille... avec les tortues ?

Publié le 28 août 2011 par Vincent Defossez

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C'était il y a un an.... preuve que l'on croise des tortues en Méditerranée à Marseille, comme celà m'était arrivé en navigation il y a deux ans, avec une tortue carette bien vivante cette fois-ci.

Je vous retrancris ici l'article de La Provence paru il y a un an :

"C'est un événement "très rare" de l'avis de Jean-Baptiste Sénégas, responsable du CestMed, centre d'étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée 1 › 2 La tortue Luth prise dans les filets de Paul le pêcheur n'a pas survécu. L'animal, qui pèserait plus de 200kg, mesure près d' 1m60 de longueur et 2m de largueur avec les nageoires. C'est un événement "très rare" de l'avis de Jean-Baptiste Sénégas, responsable du CestMed, centre d'étude et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée.

Photos Franck Pennant

Vers 7 heures hier matin, Paul Bringold, pêcheur professionnel de 64 ans, remonte son filet comme à son habitude. Il sort une tortue marine sans vie. "Quand j'ai tiré, je sentais que ça forçait. Je suis tout de suite allé voir ce que c'était. J'avais peur que ce soit un dauphin!", relate le pêcheur. Les Luths sont les plus grosses tortues. Et pour cause, l'animal mesure environ 1m60 de long et près de 2m de large en comptant les nageoires. Sa particularité est de ne pas avoir d'écailles. En fait, c'est sa peau, très épaisse qui lui sert de carapace. Quant au poids, difficile de savoir pour le moment:"À cinq, on n'arrive pas à la soulever" précise Paul le pêcheur. Sa peau, couleur bleue nuit ornée de petites tâches blanches a l'aspect du cuir. "C'est triste, on redoute toujours de pêcher des espèces protégées".

Car depuis 2000, la tortue Luth est classée "en danger critique d'extinction" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). "Bien que cette espèce soit présente dans toutes les mers du globe, on en observe que très peu en Méditerranée, précise le Cestmed. Ce sont des tortues de passage qui viennent de l'Atlantique et entrent en Méditerranée pour se nourrir. On la rencontre essentiellement près de la Guyane qui constitue l'un de ses principaux lieux de ponte. Elles peuvent faire 10000 à 12000km par an (on les suit grâce à des balises). Elle est inscrite à l'annexe 1 de la convention de Washington, comme espèce protégée. Il n'en resterait plus que 100 000 dans le monde". L'équipe d'experts du CestMed devrait procéder à une autopsie lundi pour connaître les causes de la mort. "Nous saurons ce qu'elle a mangé, si elle est bien morte noyée, suite à une collision avec un bateau, ou d'une maladie", conclut Jean-Baptiste Sénégas. Une touche positive dans cette sombre histoire. Une centaine de poissons-pilotes ont accompagné l'animal jusqu'au bout. Ils ont été sortis vivants de l'eau avec la tortue et remis à la mer."

Espérons que l'effet Parc National des Calanques poussera les tortues à venir re-coloniser nos sites de plongée sous-marine, et que nous pourrons bientôt vous offrir des cursus de formation plongée sous-marine avec la spécialité biologie sous-marine incluant l'étude et l'observation de ces magnifiques reptiles, les tortues marines !

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