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MSF: Le double défi, blessés, exilés – Médecins Sans Frontières

Publié le 28 août 2011 par Santelog @santelog

Médecins Sans Frontières poursuit son évaluation des installations médicales de Tripoli et a commencé à apporter son aide dans les différents hôpitaux libyens. Au delà des soins primaires et chirurgicaux, l'organisation assure aussi, depuis plusieurs semaines, un soutien psychologique aux centaines de milliers d'exilés qui ont fui le pays.


MSF: Le double défi, blessés, exilés – Médecins Sans Frontières
Sur place, les structures de santé manquent de fournitures et d'équipements médicaux et chirugicaux essentiels. MSF fournit des pansements pour le traitement des blessés ainsi que des antibiotiques, des anesthésiques et des analgésiques. Les hôpitaux de Tripoli ont du faire face à un nombre croissant de graves cas de traumatisme, MSF évalue à 100 patients blessés dans les derniers jours.


Près de 700.000 civils auraient fui le pays pour rejoindre la Tunisie, l'Égypte, l'Algérie, le Tchad, le Niger, le Soudan ou encore rejoindre Malte ou l'Italie par bateau. Déjà auparavant dans une situation de précarité extrême, ces populations sont confrontées aux dangers liés à leur fuite. La plupart ont traversé le désert dans des conditions épouvantables, sans rien avec eux à part un


peu d'eau et de nourriture, explique MSF. D'autres, dans les prisons et les centres de rétention libyens, ont rapporté des conditions inhumaines et dégradantes, des violences, du racket et des abus sexuels. Pour beaucoup encore réfugiés dans des camps dans les pays d'exil, ils sont aujourd'hui contraints à des conditions sanitaires, de vie et de sécurité extrêmement difficiles. MSF souligne la nécessité de renforcer immédiatement et de toute urgence la réponse humanitaire, tout, en assurant une protection plus efficace.


MSF dénonce une situation inacceptable des réfugiés en Tunisie et en Italie:Dans ces 2 pays, les réfugiés ont été regroupés voire enfermés dans des camps ou des centres où leur liberté de mouvement est sévèrement limitée et vivent dans des structures de transit précaires. Les conditions d'hygiène sont insuffisantes et l'organisation assure également les soins primaires liées aux conditions de vie très précaires dans les camps surpeuplés (diarrhées, infections respiratoires, problèmes cutanés). Depuis le début du mois de mars, MSF gère également programme de santé mentale dans le camp de Choucha, situé à la frontière entre la Tunisie et la Lybie ainsi que sur l'île italienne de Lampedusa. Des milliers de demandeurs d'asile et de réfugiés d'Afrique subsaharienne ont survécu aux persécutions et aux mauvais traitements dont ils ont été victimes en Libye avant le conflit et présentent de graves troubles. À Lampedusa, MSF dénonce la détention en cenres fermés des groupes vulnérables comme les femmes enceintes, les mineurs non accompagnés et les victimes de torture et de violences sexuelles.


MSF rappelle aux pays leur obligation de « non-refoulement » et leur responsabilité, au titre du droit international, à offrir une protection aux réfugiés et demandeurs d'asile dans de bonnes conditions d'accueil et de sécurité.



Source: MSF (visuel OCHA @David Ohana, vignette MSF)


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