Rentrée Littéraire 2011 : contrairement à ce qu'aime colporter le psittacisme obsessionnel des gazettes, il n'y a jamais "trop" de livres ; et la nouveauté n'a pas à rougir de n'être pas ancienne.
Il y a seulement une faillite globale de la critique. Mais ça, les auteurs n'en sont pas responsables.
Que le mois de septembre soit traditionnellement une ode à la biblio-diversité, nulle démocratie ne s'en plaindra. Bonheur que de fouiller, dénicher la perle rare. Car on est bien d'accord : le propre d'une perle est d'être rare. Ce n'est pas tous les ans qu'on a l'écrivain du siècle. Mais les autres ne sont pas là pour rien : ils aident à tenir en attendant.