Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1988
durée: 1h25
l'histoire: Dans un laboratoire expérimental, un chat mutant parvient à échapper à la surveillance des scientifiques, et quitte le bâtiment. L'animal, désormais en liberté, embarque alors sur un yatch, et sème la terreur.
La critique d'Alice In Oliver:
Hum... La belle purgeasse que voilà ! J'ai nommé Le Clandestin, un film d'horreur (enfin... d'horreur...) réalisé par Greydon Clark en 1988.
En matière d'animaux tueurs, le cinéma horrifique est décidemment surprenant. Toutefois, à quelques exceptions près, nos chers matous semblent les grands oubliés du cinéma d'épouvante.
Certes, les amateurs de raretés pourront citer The Black Cat, Les Griffes de la Peur ou encore Cat's les tueurs d'hommes.
Mais dans l'ensemble, les chats sauvages semblent assez peu inspirer le cinéma de genre. Et c'est tant mieux !
Qu'à cela ne tienne, Greydon Clark vient apporter sa pierre à l'édifice puisqu'il nous propose deux monstres pour le prix d'un.
Et oui, dans son genre, le matou du Clandestin est un cas. C'est un chat expérimental au sein duquel se trouve une créature mutante, qui fait parfois son apparition, donnant lieu à quelques séquences horrifiques d'une rare débilité.
Dès son introduction, le film annonce la marchandise à venir. Des scientifiques vêtus d'une combinaison radioctive, effectuent des expériences sur l'animal.
Malheureusement, le chat s'échappe du laboratoire. Au passage, la créature, sortie tout droit d'un paquet de nourriture Friskies, tuera les chercheurs.
Pas de panique, notre chat psychopathe embarque alors sur un yatch. A partir de là, le film sombre de plus en plus dans le grand n'importe nawak.
Greydon Clark a bien conscience que son animal fou-furieux n'est pas tellement crédible. En même temps, difficile d'avoir peur devant une peluche animée par la main maladroite d'un producteur fauché...
De ce fait, le cinéaste se concentre sur ses personnages: un milliardaire moustachu et propriétaire du bateau, deux gonzesses qui ne servent à rien, si ce n'est pour montrer leurs nichons, et trois autres mecs ahuris.
Les dialogues sont consternants de bêtise. Allez, un petit exemple, pour le plaisir:
-"Mais ce chat, il a l'air tout à fait normal !"
'"Ah oui, mais tu sais, aujourd'hui, avec toutes leurs expérimentations..."
Au niveau des séquences ridicules, Le Clandestin place la barre très haut. Certes, une fois sur le yatch, le film perd un peu de sa saveur nanardeuse, le chat ne faisant que quelques apparitions.
Mais quand l'animal fait irruption, c'est toujours un pur moment de bonheur ! Par exemple, comment ne pas citer la séquence durant laquelle le matou apparaît entre deux bouteilles de whisky ?
Finalement, cette petite scène résume assez bien cette série B fauchée. Il faut croire que le réalisateur et ses acteurs étaient sacrément torchés pour signer une bouserie pareille. Vous êtes toujours sceptiques ?
Allez, comme je suis généreux, je vous propose une petite vidéo....
Note: mais ça va pas, non ?