Communiqué du CRAC-Europe
Le maire de Fréjus signe pour l’abolition
Élie Brun, ancien sénateur et maire de Fréjus, contacté par le représentant à Fréjus du CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance, Roger Banchereau, confirme et renforce sa position de manière ferme. Non seulement il n’y aura plus de corridas à Fréjus, mais, par sa signature, il rejoint ainsi les
1542 personnalités signataires de notre manifeste pour l’abolition totale et définitive de la torture tauromachique, dont l’ancien maire de Fréjus, François Léotard.
Parmi les derniers signataires, on peut citer le sénateur Roland Povinelli, à l’origine cet été d’une proposition de loi pour l’abolition des corridas, cosignée entre autres par Robert Badinter. Éliane Pibouleau-Blain, conseillère municipale de Bayonne, vient également de rejoindre les rangs des signataires de notre manifeste.
Rappelons que Michel Rocard, Alain Delon, Benoît Poelvoorde, Jean Rochefort et Patrice Leconte font partie de la liste des abolitionnistes (liste complète sur : http://www.anticorrida.com/IMG/pdf/Manifeste_19-08-2011.pdf )
Ce positionnement fort de très nombreuses personnalités de tous horizons intervient dans un contexte de remise en cause de la corrida au niveau mondial : par référendum, en Equateur, au mois de mai dernier, la corrida est devenue illégale sur plus de 60 % du territoire. En Catalogne espagnole, l’abolition totale et définitive sera effective au 1er janvier 2012. Dans toute l’Espagne, les subventions sont réduites ou supprimées. En France, 108 députés se positionnent officiellement pour l’abolition, et une nouvelle proposition de loi socialiste vient d’être déposée le 13 juillet 2011.
Le collectif Non à la honte française !, créé en mai dernier à l’initiative du CRAC Europe, regroupe plus de 500 000 personnes, à travers 167 associations de protection animale. La corrida devient un enjeu politique et les élus qui soutiennent la barbarie des arènes seront dénoncés. Nous ne voulons plus de ces personnages, ils ne nous représentent pas, nous, les 66 à 75 % de Français (selon les sondages) qui souhaitent l’abolition de cette pratique d’un autre âge. En 2012, les taureaux voteront !