The Kinks #4 & 5 :
Ray Davies : chant, guitare
Dave Davies : chant, guitare
Mick Avory : batterie
John Dalton : basse
John Gosling : claviers
Mike Cotton : trompette
Mike Beecham : trombone, tuba
Davy Jones : saxo, clarinette (Uniquement sur l'album live)
Alan Holmes : saxo, clarinette, flûte (Uniquement sur l'album studio)
Pour la tournée suivante, les Kinks engagent trois cuivres : Cotton, Beecham et Jones.
Cette formation enregistre un nouvel album live en mars 1972, au Carnegie Hall de New York, qui sera publié avec le nouvel album.
Après la tournée, Davy Jones quitte les Kinks, remplacé par Alan Holmes et le groupe entre en studio afin d’enregistrer un nouvel album.
En août 1972, parution du double album : “Everybody’s In Showbiz, Everybody’s A Star” (#70 US), produit par Ray Davies.
ALBUM STUDIO (The Kinks #5) :
Here comes yet another day (Ray Davies)
Maximum consumption (Ray Davies)
Unreal reality (Ray Davies)
Hot potatoes (Ray Davies)
Sitting in my hotel (Ray Davies)
Motorway (Ray Davies)
You don’t know my name (Dave Davies)
Supersonic rocket ship (Ray Davies)
Look a little on the sunny side (Ray Davies)
Celluloid heroes (Ray Davies)
ALBUM LIVE (The Kinks #4) :
Top of the pops (Ray Davies)
Brainwashed (Ray Davies)
Mr. Wonderful (Book-Holofcener-Weiss)
Acute schizophrenia paranoia blues (Ray Davies)
Holiday (Ray Davies)
Muswell Hillbilly (Ray Davies)
Alcohol (Ray Davies)
Banana boat song (Darling-Carey-Arkin)
Skin and bone (Ray Davies)
Baby face (Davis-Akst)
Lola (Ray Davies)
Un album exceptionnel, peut-être le dernier d’une grande lignée d’albums, remontant à “Face To Face” en 1966.
Cet album marque la fin d’une époque, c’est certain, Ray Davies et les Kinks s’enlisant dans les années suivantes dans des oeuvres plus théâtrales, grandiloquentes et moins inspirées, avant de revenir à un rock plus direct vers la fin des années 70 et 80.
Un album vraiment remarquable, qui comprend pleins de petits trésors aujourd’hui oubliés mais qui mériteraient vraiment d’être redécouverts comme “Here comes yet another day” (l’un de mes préférés), “Sitting in my hotel”, le délicat “Supersonic rocketship” sans compter bien sûr avec le classique “Celluloid heroes”.
Deux singles en seront issus : “Supersonic rocketship-You don’t know my name” (#16 UK) et “Celluloid heroes-Hot potatoes” qui ne se classera pas dans les charts .
En 1973, Mike Cotton quitte les Kinks, remplacé par Laurie Brown.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Août 2011