Haven // Saison 2. Episode 7. The Tides That Bind.
Haven est une série qui me fascine toujours. Je sais pas pourquoi mais des fois, j'ai envie de voir cette ville en vrai, approcher ces personnages inhumains. En tout cas, leurs histoires sont excellentes et moi je me dis qu'on vit dans un monde plutôt normal finalement, car si ce genre de gens"Curses" existaient vraiment… ça pourrait bien nous faire peur non ? Alors, l'épisode de cette semaine démarre extrêmement bien. Des enfants chantent une chanson bien bizarre et surtout très "creepy", pendant qu'ils vont balancer un autre enfant dans l'eau avec un parpaing au pied. Autant dire que la scène est assez violente et change presque de la Haven toute gentille que l'on a chaque semaine habituellement. Plonger des enfants de l'eau, fallait oser. Bref, l'intrigue prend un autre tournant et on parle alors de rituel de transformation (et c'est dans la dernière scène de l'épisode que l'on comprendra tout, malgré que ce soit bien WTF quand même).
Mais après tout pourquoi pas. Les Glendower font peur mais leur intrigue dans l'épisode est bien gérée, avant de trouver un point de chute au milieu un peu trop surréaliste pour être quelque chose de passionnant. C'est dommage, car l'ensemble démarre très bien, la maîtrise du suspense autour de ces enfants est là, et dès que le masque tombe, tout tombe. Alors qu'on aurait pu tenir un des meilleurs épisodes de la saison, finalement ce n'est pas trop le cas et ce même si je me suis pas ennuyé, il manquait ce supplément horrifique qui était lancé au début. J'ai d'ailleurs repensé à contre coeur à Saint Ange, ce film catastrophique avec la très mauvaise Virginie Ledoyen. Oui, m'en parlez pas. Catastrophe. Bref, l'épisode suit très simplement son court jusqu'au dénouement. L'implication du révérend aurait pu être bien plus mise en valeur. J'ai trouvé que la scène de retrouvailles avec un amour de sa vie à la fin était bien trop mal imposée au téléspectateur.
Note : 6/10. En bref, un épisode sympa dont le sujet part un peu en cacahuète sur le milieu. Mais le développement personnage est là.