Il y a deux ou trois choses à savoir sur RV Salters avant d’écouter le nouvel album de General Elektriks:
- Stevie Wonder, Sly Stone, et Bowie sont des sujets sur lesquels il vaut mieux ne pas le lancer si votre temps est compté.
- Le clavinet n’est pas le nom d’une station balnéaire.
- Il est le seul maître à bord de General Elektriks, son âme, son compositeur et interprète.
- Évitez aussi de le surnommer le sorcier des claviers. Parce que c’est déjà fait, et que tout le monde est d’accord là-dessus, à commencer par ses ex-partenaires : -M-, Femi Kuti ou Vercoquin. Exilé volontaire depuis 1999 à San Francisco, Salters en a profité pour intégrer une bonne école de surdoués et affiner son art sous le soleil de Californie : le collectif Quannum (les rappeurs de Blackalicious, ou Lyrics Born, notamment...)
- Il produit tous ses disques, bosseur acharné sur les textures, et perfectionniste sur la console.
- Sachez surtout que son album précédent, "Good City for Dreamers", en 2009, a été une révélation. Pour le public (en sueur), mais surtout pour lui. En 2003, son premier disque "Cliquety Cliqk", était une carte de visite sans vraie prétention, réalisée dans l’ombre, poignée de bidouillages groovy pour mélodies de poche. "Good City For Dreamers" était plus abouti. Surtout, en le portant à la scène, en laissant s’embraser en live les inoubliables "Helicopter" ou "Raid The Radio", changement de perspective : le sorcier des claviers (oh, pardon…) découvre pleinement le potentiel de son cocktail positif, mixant pop euphorisante et groove vintage.
- Sachez d’ailleurs qu’il vaut mieux faire quelques assouplissements avant un concert du groupe, le Français et sa bande de copains ayant une fâcheuse tendance à transformer toutes les nuques en hochets dès qu’ils sont sur scène.
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