Merveilleuse ambiance fraternelle à la Rochelle, à l' #UEPS

La Rochelle reste une superbe ville. En ce moment, le Parti Socialiste fait le beau pendant tout le weekend. On commence à être au courant : les chaines informations passent en boucle les commentaires d'un tel ou d'une tel...

Et apparement, l'ambiance est merveilleuse entre les candidats et leurs fanatiques supporters. A écouter, par exemple, l'excellent podcast des "Coulisses de la politique" sur RMC, où justement ils parlent de cette ambiance délicatement glaciale entre les prétendants.

Vous y apprendrez notamment que :

• La très délicieuse Ségolène Royal n'appelle pas François Hollande par son nom. C'est "l'autre candidat". Remarquez, c'est plutôt pas mal : elle aurait l'appeler "l'autre trou de l'arrière train"... ;
• François Hollande sèche l'ouverture, car "il n'a pas été invité". C'est beau... ;
• Pas de débats entre les candidats ce weekend : ils ne veulent pas se croiser... Et bon, pas croiser non plus les partisans des autres (Hollande ne supportant pas de débattre avec des proches de Aubry, etc...)
  

Et pour rire, on a François Hollande qui commence à accuser le camp de Martine Aubry de "tricherie"... Accuser Martine Aubry de pouvoir potentiellement tricher un scrutin, c'est comme accuser Nicolas Sarkozy d'être bling bling me diraient certains de ses soutiens à la première secrétaire : c'est "nul" et "trop facile"...
Ben il faudra qu'ils le disent à François Hollande, qui a été pour Martine Aubry un bien mauvais premier secrétaire du Parti Socialiste (mais ça aussi, dire que l'eau ça mouille et que les caleçons tiennent moins les roupettes que les slips, c'est d'une évidence...).

Et Ségolène Royal, toujours très humble, de s'exclamer "je suis la meilleure", et de nous inviter à nous méfier des sondages, ces poisons pour la démocratie... Elle a raison Ségolène Royal de nous inviter à nous méfier des sondages : c'est aussi grâce, ou à cause d'eux, que cette dernière a été désignée pour concourir à l'élection présidentielle de 2007...

Ca sera beau de les voir tous rassemblés, après les primaires, derrière le candidat (ou la candidate) ainsi désigné... C'est beau, la politique...