Samedi midi. Après une journée et demie de travaux, premières impressions.
Vendredi à la Rochelle, c’était aussi la journée d’Arnaud Montebourg. Arrivé depuis Frangy avec sa caravane, le député de Saône et Loire à reçu un accueil très chaleureux de la part des militants, mais aussi lors d’une rencontre avec les Jeunes socialistes. De même dans les travées de l’université d’été, Arnaud Montebourg est accueilli chaleureusement et ses militants sont gonflés à bloc. Persuadés que le deuxième tour de la primaire est atteignable. En fin de journée, Montebourg réunit ses « proches » soutiens. Il y a 200 personnes dans la salle. On y cause organisation, caravane, et suite de la campagne. L’envie et la détermination sont là. Vers une surprise ?
Côté Hollande, on est porté par les bons sondages parus dans le Monde , mais on la joue prudent. Ou pas. Puisque François Hollande a séché la séance d’ouverture de l’université d’été où étaient présents tous les autres candidats et que cela a fait grincer quelques dents. Qu’importe. Le bain de foule est chaleureux. François Hollande fait du Chirac : poignées de mains, bises aux enfants, et photos avec les militants. Escorté par une nuée de journalistes. Candidat des médias ? Possible quand on compte quelque 200 journalistes à son point presse de samedi matin.Ségolène Royal, elle, si elle est venue à la séance d’ouverture et a dédicacé son livre vendredi en fin de journée n’a pas abusé des bains de foules à l’Espace Encan. Elle a préféré réunir ses partisans de Désirs d’avenir le soir. Résultat : 10 minutes de standing ovation, des slogans « Ségolène présidente » et une atmosphère digne des bons moments de sa campagne en 2007. Confidence d’un spécialiste des études d’opinion dans le PS : « Elle sera plus haut que ce qu’on lui prédit dans les sondages, c’est évident. ». À suivre.
Manuel Valls enfin. Dédicace de son livre, plénière, bain de foule, et réunion dans un hôtel du centre ville en soirée. En outsider. « En TPE » dira même Manuel Valls. Mais Valls continue de creuser son sillon : « On ne peut pas aller à l’élection en 2012 avec les 35 heures ou les emplois jeunes. Si on fait cela, on sera balayés ». Pour Manuel Valls, la campagne est en fait un moyen de faire entendre sa petite musique et d’espérer faire bouger les lignes de la gauche.Au final, les débats se déroulent plutôt sans heurts mais les différents camps se surveillent de près et ne se font pas de cadeaux. En témoigne, ce joli coup de com’ de Martine Aubry venue à la plénière de François Hollande samedi matin alors que ce dernier avait séché la sienne, la veille. Elle n’est pas restée jusqu’au bout puisqu’elle avait rendez-vous avec le MJS à côté. Les applaudissements des jeunes allant même jusqu’à résonner dans la salle plénière où les intervenants, un poil trop économistes, laissaient la salle studieuse.
A suivre, ici pour les impressions. Sur Yes They Can pour le décryptage de com' et sur Twitter pour le live.