Nous écoutions de la musique, depuis prêt d’une heure, quand agenouillé à côté d’elle je mis ma main « accidentellement » sur sa cuisse… Elle ne broncha pas, nous continuâmes à écouter de la musique et porté par la musique langoureuse qu’elle venait de choisir, était ce un message inconscient de sa part, voir peut-être même conscient ? Je commençai à caresser sa cuisse, tout doucement, elle me regarda du coin de l’œil sans dire mot, mais ses yeux bleus azurs voulait tout dire… Elle me suppliait de continuer, elle en avait tout autant envie que moi, mais nous étions deux à être des timides…
Je continuai à laisser promener ma main sur sa cuisse, durant de longues minutes, je la laissai exploré le moindre recoin de sa jambe, par dessus ces vêtements, déjà juste à l’idée de penser que je pourrais sous peu la toucher j’en était presque en extase… Tous mes sens étaient en alertes, j’avais le goût de sauter dessus et de la dévorer tout crue… De peine et de misère je gardai la tête froide et commençai le plus beaux des voyages que mes doigts n’eut fait depuis des lustres… Je me rendit à la croisée des chemins, où je savais qu’un peu plus loin il y avait un seul obstacle entre ma chair et la sienne, entre nos deux désirs grandissant de minutes en minutes…
Tout doucement je rentrai en contact avec sa chair, le seul toucher de mes doigts sur son corps la fit sursauter, empli d’émotions je sursauté sur le coup et me ressaisit aussitôt, je fis plus attention la fois suivante et déposé délicatement mes doigts sur son corps chaud. Elle me regarda, me pris la main dans la sienne et m’emmena vers le divan qui était à quelques pas. Là je vis une toute autre femme. Un magnifique sourire aux lèvres, elle vint se coucher par dessus moi et nous restâmes comme cela une heure durant. À ne rien faire, si ce n’est ce caresser l’un l’autre, en dessous de nos chandails le dos et laisser la course folle de nos doigts se promener le long de ce territoire qui nous étaient encore inconnu…
Je ne puis dire si c’est elle ou moi qui l’est embrassé, je crois que nous avons eu la même idée au même moment, tout ce que je me souviens c’est que j’avais oublié que les anges pouvaient venir sur terre pour nous faire goûter un bout de leur paradis ! Mon dieu qu’il fut sublime ce premier baiser d’elle un peu plus et je m’en serais évanoui de plaisir…
Le temps était maintenant suspendu, nous n’avions plus connaissance de son existence, pour nous deux dans notre petit cocon de bonheur et de nouveauté, plus rien n’existait… Nous restâmes collés l’un à côté de l’autre durant un long moment, pour dire vrai j’ai aucune idée du temps exacte tellement je me foutais d’un détail aussi futile que cela ! Je laissai vagabonder mes doigts dans ses doux cheveux soyeux, elle avait vraiment une chevelure à rendre jaloux toute princesse digne de ce nom, une merveille longue et soyeuse qui lui arrivait dépassé ses merveilleuses petites fesses.
Dans notre nid douillet, que nous nous étions fait sur le divan, le temps s’écoula doucement et nous nous endormirent sans trop nous en rendre compte. Au petit matin je me réveillai sur le divan seul… Une douce odeur de café et de croissant venait de la cuisine, je me dirigeai lentement vers celle-ci, le ventre criant famine et la vit à la table avec son doux sourire voulant tout simplement dire: « Je suis bien avec toi, j’avais faim et j’ai pensé que tu aimerais mangé toi aussi avant d’aller travailler… »
Pour moi l’amour c’est ça, de la simplicité et de la tendresse. Un début de relation qui serait aussi doux que cela me ferait complètement chaviré et j’en serai sous le charme de la femme qui m’offrirait une telle joie. Certes les plaisirs de la chair sont merveilleux, mais il n’est nullement obligatoire de consommer une relation pour avoir un extase et la tendresse à encore sa place de nos jours je crois…
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