A la suite d’une séance d’hypnose, un homme se voit dépossédé de sa jouissance à fumer. Le plaisir réapparaît après avoir tué en légitime défense un pickpocket dans le métro. Le goût du meurtre est désormais indissociable de celui de la cigarette. Surfant sur l’actualité de la loi anti-tabac, Antoine Laurain a tissé Fume et tue, un roman noir plein d’humour et de verve. Métaphore du fruit défendu, la cigarette est-elle devenue synonyme d’un plaisir clandestin et sacrificateur ?