Aujourd'hui, longue marche à Fushimi, au sud de Kyoto. Un village dans la ville, si calme, si agréable surtout avec le temps magnifique qui a fait son apparition, enfin. La montée du Fushimi Inari est extraordinaire, à chaque fois. On peut se demander s'il y a un sens à prendre pour parcourir le chemin couvert de milliers de tori... Peut-être faut-il aller dans celui qui permet de ne pas voir les inscriptions sur ces portes oranges sponsorisées/données par toutes les compagnies du pays. Ce n'est pas forcément très mystique de voir écrit Docomo sur un tori lors d'une marche en montagne.
Bref, il y a un sens pour le pèlerinage, les portes sacrées, et un pour connaître les sponsors du lieu. Je garde le premier pour la photo.
Se retrouver dans la gare de Momoyama, cela change d'Umeda à Osaka. Seulement 3 trains par heure, j'avais presque oublier que cela existait au Japon. Mais oui, la campagne est proche, toujours. Néanmoins, les lycéennes ont des jupes tout aussi courtes qu'en ville et le panneau vu «faites attention au Chikan» présent sur le parcours à Fushimi me rappelle une certaine uniformisation de la culture japonaise moderne, même dans un sancturaire (Si un satyre vous fait des misères entre les tori, voyez ce qu'il faut faire ici).
Mais même moderne, le Japon reste si exotique. Un jungle safe pour le touriste qui veut en prendre plein la vue et les neurones, pour peu qu'il réfléchisse un peu à ce qu'il découvre ici.
Les vieux bâtiments industriels occidentaux ont leur murs en briques rouges, Fushimi a ses longues façades faites de planches et de plâtre (?). Dépaysement assuré, même après 5 ans à Kyoto.