Bienvenue à Monte-Carlo // De Thomas Bezucha. Avec Selena Gomez, Katie Cassidy et Leighton Meester.
Parmi les films pour ado que j'attendais le plus cette année, le résultat attendu n'est pas escompté et bien au contraire, ce qui ressort de ce film n'est que déception. Et pourtant, tout était
fait pour que ça fonctionne : le casting est bon, le sujet très Disney certes mais rappelant que les actrices sont encore jeunes, un penchant pour la comédie et surtout… Thomas Bezucha qui 6 ans
après l'excellent Esprit de Famille revenait au cinéma. Bienvenue à Monte-Carlo manque totalement de rythme où dans la seconde partie du film, le creux se fait ressentir, lourdement
teinté de trop de sentiments, sans parler dans la première partie du périple parisien, sensé être rapide (et drôle) mais qui n'est pas du tout intéressant, oubliant même de satisfaire notre belle
capitale de belles images de cartes postales.
Lorsque Grace décide de partir en voyage en France avec ses deux meilleures amies Emma et Meg, elle est loin d’imaginer l’incroyable aventure qui les attend. Parce qu’elle ressemble comme une
sœur jumelle à la richissime héritière Cordelia Winthrop Scott et qu’Emma la convainc d’en profiter, les trois jeunes filles se retrouvent à Monte-Carlo à mener la grande vie, entre gala de
charité, hôtel de luxe et séduisants prétendants. Pourtant, le rêve risque de virer au cauchemar. La supercherie est sur le point d’être démasquée, par la redoutable Tante Alicia qui a des doutes
et par Cordelia qui va arriver bientôt. Tout se complique encore quand le petit ami d’Emma débarque et que les sentiments s’en mêlent ! Grace et ses amies n’oublieront jamais ce qu’elles vont
vivre et découvrir, sur le monde et sur elles-mêmes…
L'histoire de départ est potentiellement sympathique pour tout fan de teen-movie que je suis mais dès que le film démarre, on tombe dans le cliché Hannah Montana-ien, utilisant les différents
protagonistes (les parents qui veulent pas laisser leur fille Emma aller toute seule à Paris avec sa meilleure amie Meg, ou encore la soeur qui va être obligée de les accompagnées, …). C'est
vraiment pas ce qui m'a donné envie de poursuivre mais bel et bien le casting. Car oui, de ce côté c'est réussi. Car mis à part une Selena Gomez ridicule avec son fake-accent anglais et pas du
tout crédible en pétasse friquée, le reste fonctionne. Notamment Katie Cassidy qui est absolument rayonnante et la meilleure intrigue du film : la romance entre ce jeune australien qui fait le
tour du monde (bien que leur rencontre est très lourdesque) et la très sympathique Leighton Meester qui réjouit le spectateur.
Ainsi, la partie parisienne reste malgré tout pas mal, plaçant l'intrigue sans trop de difficulté bien que les ficelles soit là. J'ai trouvé fun de voir Valérie Lemercier en guide touristique
(pour le reste… on repassera, elle manquait d'ailleurs de prestance, oubliée comme une lingette très vite). L'arrivée à Monte-Carlo se profile plutôt bien mais dès qu'elles sont installées, il
n'y a rien à dire et surtout, rien pour faire rire. Bienvenue à Monte-Carlo oublie donc que c'est une comédie, tombant dans un truc transpirant la romance inintéressante (Emma et ce monégasque
c'était plus que bête comme des pieds). Au final, Bienvenue à Monte-Carlo est une grosse déception, oubliant ce qu'il devait être au départ. Comme quoi, un casting intéressant ne recèle pas
forcément de qualité.
Note : 2/10. En bref, un bon casting ne veut pas dire bon film. Bienvenue à Monte-Carlo est la preuve qu'on peut se rater en long et en large.