Au XVIème siècle, s'épanouissait dans Venise Elena Barozzi, femme du cavalier Antonio Zantani. Dotée d'une grande beauté, on l'appelait communément la belle Barozza, compliment à sa beauté plus appréciable que celle que Bonaparte voulut dans des temps plus proches attribuer à une dame de Ca' Gradenigo, qu'il surnomma "la belle par décret"Nombreux étaient les admirateurs d'Elena, parmi lesquels notons, par curiosité, Lorenzino de Médicis, l'assassin du duc Allessandro, qui s'était réfugié parmi nous craignant la vengeance du duc Cosimo.Le capitaine Franscesco Bibboni, un des deux tueurs à gages envoyés à Venise pour le tuer, dit dans son rapport que, avant de pouvoir le saisir, deux fois le sort lui fut contraire : la première fois Lorenzo étant allé chez sa bien aimée la belle Barozza et la seconde s'étant rendu pour dîner à Murano en compagnie du sieur Giovanni della Casa, le célèbre auteur du Galateo, alors nonce apostolique à VeniseLa Barozzi fut louée par Domenichi dans son livre intitulé : La noblesse des Dames et par Brusantino dans son poème : Angelica. Titien et Giorgio d'Arezzo firent le portrait ; en fait témoignage l'Aretino dans son Epistolaire où l'on peut lire un sonnet où s'entremêlent les louanges à Giorgio d'Arezzo et à la dame qu'il a peinte.Nous savons qu'Elena rédigea de sa main son testament le 23 janvier 1580 dans le quartier de S. Barnaba et le présenta à Cesare Zibilio, chancelier inférieur.Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.
Au XVIème siècle, s'épanouissait dans Venise Elena Barozzi, femme du cavalier Antonio Zantani. Dotée d'une grande beauté, on l'appelait communément la belle Barozza, compliment à sa beauté plus appréciable que celle que Bonaparte voulut dans des temps plus proches attribuer à une dame de Ca' Gradenigo, qu'il surnomma "la belle par décret"Nombreux étaient les admirateurs d'Elena, parmi lesquels notons, par curiosité, Lorenzino de Médicis, l'assassin du duc Allessandro, qui s'était réfugié parmi nous craignant la vengeance du duc Cosimo.Le capitaine Franscesco Bibboni, un des deux tueurs à gages envoyés à Venise pour le tuer, dit dans son rapport que, avant de pouvoir le saisir, deux fois le sort lui fut contraire : la première fois Lorenzo étant allé chez sa bien aimée la belle Barozza et la seconde s'étant rendu pour dîner à Murano en compagnie du sieur Giovanni della Casa, le célèbre auteur du Galateo, alors nonce apostolique à VeniseLa Barozzi fut louée par Domenichi dans son livre intitulé : La noblesse des Dames et par Brusantino dans son poème : Angelica. Titien et Giorgio d'Arezzo firent le portrait ; en fait témoignage l'Aretino dans son Epistolaire où l'on peut lire un sonnet où s'entremêlent les louanges à Giorgio d'Arezzo et à la dame qu'il a peinte.Nous savons qu'Elena rédigea de sa main son testament le 23 janvier 1580 dans le quartier de S. Barnaba et le présenta à Cesare Zibilio, chancelier inférieur.Anecdotes historiques vénitiennes" - 1897 -Giuseppe Tassini - Merci à Claude Soret pour ses traductions.