Bon. L'Hebdo titre SOS au sujet de l'UBS et du Crédit Suisse. L'édito de cette semaine est entièrement consacré à ce sujet. Le numéro bénéficie même de la pub complaisante faite gratuitement par la revue de presse de la RSR 1 ce matin. On se jette sur l'objet, avide d'informations inédites … pour en sortir en moins d'un quart d'heure dans une déprime totale.
Ils n'ont rien réussi à tirer d'intéressant de quiconque, ni ne se sont donnés la peine d'aller plus loin, au cœur des vrais sujets. Dossier opaque, comme les comptes de grandes banques. Rien, mais rien de nouveau ni de particulièrement plus intéressant que les relations des grands quotidiens internationaux de ces derniers jours.
Pas de supputation réaliste sur qui va vraiment payer les pots cassés. Ni sur qui va finalement avaler l'UBS, ni sur qui va finalement devoir passer à la caisse voire au clou parmi les actuels voltigeurs aux commandes et qui s'accrochent à leur siège.
Dommage que les responsables de ce dossier ne soient ni plus curieux ni plus inspirés dans leurs sources de renseignements. Elles existent pourtant, mais encore faut-il savoir les solliciter. Ils se cantonnent dans le bancairement et politiquement correct pour ne pas aggraver la crise de confiance, sans doute, mais aussi par manque évident d'imagination.
Si vous n'avez pas encore acheté votre exemplaire, épargnez quelques francs, c'est misérablement léger et peu incisif.