Soit donc ce dixième texte de notre collection Arts et Portfolio : cinquante ans après la construction du mur de Berlin, plus de vingt ans après sa disparition, Berlin, ses murs, fascinent toujours. Le Mur : image centrale d’une ville que l’Histoire a faite mur : aujourd’hui, revanche de la ville sur le mur, ce sont les artistes de cette ville qui en ont repris possession : des dizaines d’entre eux, anonymes souvent, par jeu, par défi, en ont fait une toile immense sur laquelle ils fabriquent leur propre ville, scripturale, mentale, fantastique. L’artiste Florent Lamouroux pose son regard sur ces murs : photographies qui sidèrent pour ce qu’elles laissent voir, mais aussi pour ces choix de cadres qui recomposent en retour ces murs et leurs signes – double regard. Et regard encore doublé par l’écriture de Thomas Vinau, dont le texte multiplie encore les recompositions du paysage-ville en notant une sorte de légende fuyante, écho lointain des cicatrices illisibles laissées sur ces murs comme autant de blessures, comme autant de marques visant à se réapproprier la ville.
Soit donc ce dixième texte de notre collection Arts et Portfolio : cinquante ans après la construction du mur de Berlin, plus de vingt ans après sa disparition, Berlin, ses murs, fascinent toujours. Le Mur : image centrale d’une ville que l’Histoire a faite mur : aujourd’hui, revanche de la ville sur le mur, ce sont les artistes de cette ville qui en ont repris possession : des dizaines d’entre eux, anonymes souvent, par jeu, par défi, en ont fait une toile immense sur laquelle ils fabriquent leur propre ville, scripturale, mentale, fantastique. L’artiste Florent Lamouroux pose son regard sur ces murs : photographies qui sidèrent pour ce qu’elles laissent voir, mais aussi pour ces choix de cadres qui recomposent en retour ces murs et leurs signes – double regard. Et regard encore doublé par l’écriture de Thomas Vinau, dont le texte multiplie encore les recompositions du paysage-ville en notant une sorte de légende fuyante, écho lointain des cicatrices illisibles laissées sur ces murs comme autant de blessures, comme autant de marques visant à se réapproprier la ville.