Sur son blog publié sur le site de réseau social Myspace, Mathieu Johann règle ses comptes avec tout le monde : « L’Ifop, qui calcule très précisément combien d’albums passent en caisse ne me classera pas dans son TOP des ventes ! La raison est toute simple : près de 700 albums ont été vendus à Saint-Lô, dans un seul magasin (il n’y en avait nulle part ailleurs dans l’agglomération, désolé l’Ifop, j’ai pas quinze point de vente à Saint-Lô). Du coup, comme c’est suspect et que "700 c’est un chiffre impossible en une semaine", on me prive de ma première semaine de classement, me suspectant dans les grandes lignes de "tricherie".
Après les promesses non tenues d’Universal, le duo impossible avec Dani, le code-barres qui n’est pas le bon sur la pochette, les magasins qui n’en commandent pas, le disque introuvable dans pas moins de trente villes répertoriées par moi et mon équipe, etc. Dégoûté, amer, scandalisé... Putain de bande de tarés : j’avais besoin de ce chiffre de vente pour convaincre d’autres gens, d’autres médias de me suivre. Ils s’en battent la vie, cette bande d’abrutis. Ils sont intouchables, injoignables... Plus stars que les stars ! » Mathieu Johann, un homme désespéré.