Titre : De l'eau pour les éléphants
Auteur : Sara Gruen
Editeur : Livre de Poche
Nombre de pages : 480
Date de parution : 2009
Résumé :
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable
phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski,
orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et
bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle
écuyère, et Rosie, l'éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.
Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un
monde dur et violent où l’amour est un luxe.
Mon avis :
De l'eau pour les éléphants n'est pas qu'un roman sur le cirque et n'est pas non plus qu'une histoire romantique parce que l'auteur a su y ajouter un contexte historique sur les conséquences de la Grande dépression économique des États Unis (crise économique de 1929 et prohibition) et y adjoindre le côté humain d'un vieil homme isolé dans une maison de retraite.
Le style littéraire est d'une telle fluidité que le roman se lit très rapidement. Au delà des personnages principaux, il y a aussi des rôles secondaires très attachants ( Camel, Kinko) et la présence des animaux (Rosy l'éléphante mais aussi les chevaux de Marlène, le singe et la chienne de Kinko). L'ensemble crée donc un climat très affectif.
J'ai lu ce livre après avoir vu l'adaptation cinématographique. Je pense que les relations d'amitié entre les personnages secondaires sont plus détaillées dans le livre. Le film a peut-être le tort de se centrer davantage sur l'histoire d'amour entre Jacob et Marlène et le rôle de l'éléphante.
Dans le livre, j'ai apprécié l'insertion des chapitres sur la vie de Jacob en maison de retraite. L'auteur y évoque parfaitement les difficultés de la fin de vie ( amnésie, caractère difficile, perte d'autonomie et solitude).
Toutefois, le film respecte à peu près le scénario et retransmet parfaitement l'émotion que peut contenir le roman de Sara Gruen.
Lu dans le cadre du challenge