Dans la tourmente, Mary Ann revient vers ses racines et tout particulièrement vers son meilleur ami, Mouse.
Un nouvel opus des chroniques de San Fransisco, ça ne se refuse pas. L'amitié y est fidèle, preuve en est la dédicace de l'auteur à Laura Linney, l'actrice qui a incarné le personnage de Mary Ann à la télévision.
Les protagonistes de cette magnifique saga me sont chers. Comme des amis résidant à l'étranger, je suis heureuse de les retrouver avec cette sensation étrangement paradoxale. C'est comme si nous nous étions quittés la veille, pourtant il nous faut reprendre nos marques.
Michael Tolliver semble avoir fait la paix avec lui-même. Si le temps a diffusé ses effets de sagesse, l'usure n'est jamais loin. Mme Madrigal attend la mort en kimono. L'infidélité, même si elle fait partie du contrat, blesse encore. Le message est universel. Gay ou hétéro, impossible d'accepter la différence de l'autre si on nie la sienne.
Un huitième tome teinté d'une douce nostalgie mais, malheureusement, un peu vain. Comme la vague sur le sable, il ne m'en restera pas grand chose. Pourtant, comme le dit si bien Cuné, une dose d'Anna Madrigal, ça fait toujours du bien.
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