Belle opération sans prétention de la part de la Miami ADSchool de Hambourg pour la marque Fisherman’s Friend.
Une manière intelligente de créer une happening simple et ludique qui ne cessera pas d’amuser les passants [honnêtes] (Désolé, Brassens me revient…) et comme pour Hieneken d’égayer, l’espace d’un instant, le quotidien. Bien que peu pratique, ce banc est une jolie métaphore de l’interdépendance avec ses proches (amis ou famille). Une opération intéressante pour travailler la part émotionnelle de la marque et la connivence avec le consommateur. L’idée d’utiliser un banc est d’autant plus intelligente que c’est un “objet” du quotidien et qu’il s’inscrit dans dans le même esprit temporel que les pastilles (que l’on consomme souvent tous les jours, lorsqu’on en achète)
Pourtant, si c’est une belle idée créative, je trouve qu’elle n’est pas pertinente stratégiquement, car pas en phase avec l’identité du produit. Le plaisir, le jeu, le divertissement ne sont pas vraiment les valeurs de la marque Fisherman’s Friend. Bien au contraire.
La marque de pastilles a été créée en 1865 au nord ouest de l’Angleterre et puise dans ses racines la dureté du travail, le froid glacial en hiver et la force du goût.
La signature de la marque était d’ailleurs, jusqu’ici, It’s a bit strong.
Le rôle d’une publicité est de mettre en perspective des attentes consommateurs avec une identité de marque, afin que les deux se coordonnent. Je pense que cette très belle idée aurait été plus appropriée pour une autre marque, plus festive, plus conviviale…
À vous de vous imaginer laquelle !
Source : des tweets de @Basile_Viault et @borispub