Lors d'échanges de tweets au sujet des salariés et les médias sociaux, le mot "Surveiller" a émergé. Est-il approprié ? Par quoi devrait-il être remplacé ?
Au-delà du poids des mots, ceux des actes et de l'état d'esprit comptent certainement plus.
Les managers contribuent-ils vraiment en surveillant leurs équipes ? Pratiques très "hands-on" et marquées par l'autorité poussée ? Erreurs de recrutement qui poussent à ces tâches de surveillance ?
Hors activité sur les médias sociaux, surveiller n'apporte que très peu de bien (sauf en cas de conflit majeur). Ce terme est souvent associé à la sanction. Or, de manière générale, ce qui est intéressant de valoriser c'est bien l'apprentissage avant tout.
Surveiller est très peu utile car une absence d'activités sanctionnables ou peu ordinaires sur les médias sociaux, ne signifie pas qu'absolument rien ne se dit offline.
On en revient à la question relationnelle, à la place de la confiance et de l'apprentissage iteratif pour continuer à avancer.
Ainsi, l'idée serait plutôt de guider, d'écouter les salariés, pour régulièrement lister les informations riches utiles à exploiter, pour actionner une initiative gagnante. On passe ainsi d'une position de gendarme à celle de service, bien plus impactante sur le plan relationnel et de la fidélisation des salariés (avec ou sans médias sociaux).
Je vous invite à en parler lors du prochain apéro RH Lyon, qui aura lieu le 21 Septembre à Néo Le Comptoir (Métro Hôtel de Ville) à partir de 19h30.
Voici 4 questions que nous aborderons (15 minutes d'échange pour chaque) :
Q1 - Dans quels cas la surveillance peut-elle être positive ?
Q2 - Comment passer de la surveillance à la confiance et au service ?
Q3 - Qui serait en charge de cette initiative ? Pourquoi ?
Q4 - Quels dispositifs et habitudes mettre en place pour rendre durable ce changement de pratique ?
(crédit photo)