Coup de gueule: Des élections qui puent salement

Publié le 21 février 2008 par Strogoff

Alors pour une fois, c'est pas moi qui vous ai écrit cet article. Et ouais, 90% de ce qui suit ci-dessous sont des articles de radio.cz, la radio nationale tchèque, et si ce n'est pas de cette source, alors c'est mentionné d'où c'est (mais y en a pas gras). Faut dire que ça tombe rudement bien comme sujet, parce que comme ça je vous y mets aussi des photos de Prague que j'avais depuis longtemps en stock.

Aujourd'hui donc, les élections présidentielles en Tchéquie, dont vous ne savez certainement pas qu'elles ont eu lieu, du fait que les medias français ont particulièrement brillé par leur silence à ce sujet. Les Zétazunis élisent leur imbécile... président le 4 novembre, mais depuis 6 mois, dès qu'un des candidats se mouche la truffe, la totalité des medias mondiaux (mon dieu) analyse la couleur de la morve afin d'en déduire l'impact sur la santé politiquéconomique de notre planète. Sans dec, pas un jour, pas un seul, sans qu'on entende parler d'investiture, de comité électoral, de primaire dans le New Hampshire, de caucus en Iowa, de super Tuesday, de convention, d'il a ri et de baraque au Bahma (au bas mot)... Alors que de la Tchéquie, rien, pas un pet, queud-nada. C'est dingue tout de même, un des membres de l'Union Européenne élit son imbécile... président de sa république et rien, pas une ligne dans le Figaro, pas une ligne dans Libé, juste 1 article dans le Monde (avec une grosse boulette), 1 autre article dans La Croix, et c'est tout... Dis voir papa, c'est encore loin l'Europe (zunie)? Maintenant ça ne m'étonne même pas. C'est d'un sale... enfin une honte Thérèse, Guignol au cirque chez les déments. Fumiers de tous les pays, unissez-vous... et rejoignez la Tchéquie. Ah oui, et les "N.d.S." sont des Notes de Strogoff.
Préamboules


Présidentielle: La marge de manoeuvre du président tchèque n'est pas grande
[05-02-2008] Par Alexis Rosenzweig
Entretien aujourd'hui avec Jan Eichler, politologue membre de l'Institut pragois des relations internationales (IIR), pour évoquer avec lui l'élection présidentielle de vendredi prochain et les potentielles conséquences qu'elle pourrait avoir sur la politique étrangère de la République tchèque.
Le résultat de l’élection présidentielle peut-il selon vous influencer la politique étrangère du pays?
«Je ne vois pas beaucoup de possibilités pour que le résultat de l’élection présidentielle à Prague change vraiment la politique étrangère du gouvernement actuellement au pouvoir. Les priorités sont claires, et c’est d’abord le gouvernement, le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères qui décident. Le président de la République n’a pas du tout les mêmes compétences que son homologue français par exemple. Il n’y a pas de système présidentiel et pas de suffrage direct, donc ses possibilités sont un peu limitées. Mais chaque personnalité qui est au Château de Prague peut quand même influencer la politique étrangère par ses idées, son comportement ou ses préférences. Mais sa marge de manoeuvre n’est pas grande.» 

(N.d.S.) Pas grande officiellement, ouvertement, mais en loucedé... z'allez voir plus loin.
L’actuel président Václav Klaus est réputé à l’étranger être l’un des dirigeants européens les plus eurosceptiques. Est-ce que cela peut poser un problème sachant que l’une des échéances importantes l’année prochaine pour Prague est la présidence de l’UE? Le discours de Václav Klaus peut-il nuire à l’image et à la préparation de la République tchèque à cette présidence?
«Je ne pense pas que l’image de M. Klaus puisse beaucoup nuire à la présidence tchèque de l’UE. (N.d.S.) Ben tiens, au point où il en est. Il y a beaucoup d’autres facteurs qui peuvent nuire davantange, et tout d’abord la volonté du gouvernement qui joue un rôle clé. Il faut aussi avoir un niveau adéquat de diplomates à la représentation permanente à Bruxelles. Il faut avoir aussi un bon ambassadeur. Malheureusement, on a récemment rappelé à Prague l’ambassadeur Jan Kohout qui y était depuis quatre ans. Espérons que son successeur (Milena Vicenová) va se débrouiller. C’est beaucoup plus important que l’image du président ou ses conférences, discours ou phrases prononcés devant le public de l’Europe occidentale.» (N.d.S.) Ah bon, et les conneries prononcées devant le public mondial des Nations Unies à propos du réchauffement climatique? Faut faire gaffe avec le "Václav", c'est qu'il n'a honte ce rien de bougre là ("Un con ça ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît" disait Michel Audiard).

Si M. Klaus était réélu... On l’a vu au moment du sommet de Lisbonne, il a refusé d’aller signer le Traité. Est-ce que ça ne pourrait pas créer des difficultés pour le gouvernement tchèque d’avoir à jongler avec une position aussi tranchée du chef de l’Etat?
«Non, le Premier ministre accompagné par son ministre des AE ou éventuellement son vice-ministre pour les affaires européennes peut signer un tel traité. Je ne pense pas que la volonté du président de la République de signer ou de ne pas signer le traité pourrait nuire au processus d’intégration politique de l’UE. N’oublions pas qu’il y a en Europe des hommes politiques ou des hommes d’Etat encore plus eurosceptiques, comme les frères Kaczynski en Pologne.» (N.d.S.) Y en a quand même un qui a été remplacé, à force de faire le con...
Autre thème majeur pour la politique étrangère tchèque cette année: évidemment le radar, partie intégrante du bouclier antimissile américain en Europe. Est-ce que là aussi la personnalité du futur président tchèque, donc soit M. Klaus soit M. Švejnar, ou un autre candidat sait-on jamais, peut influencer l’évolution des négociations et d’un vote potentiel sur le radar américain en République tchèque?
«La négociation est toujours menée à l’américaine, c’est-à-dire ‘government to government’, pas entre les présidents de la République.

L’attitude du président sortant, M. Klaus, n’est pas trop en faveur du radar, elle est très prudente. Mais il ne s’est jamais prononcé contre le radar. Même chose pour M. Švejnar. Ils sont vraiment hyper prudents. La négociation sera l’affaire du ministère des AE et impliquera éventuellement le Premier ministre, les Etats-majors des deux pays et les ministères de la Défense.»
Est-ce que le fait que Jan Švejnar ait la nationalité américaine – ou en tout cas l’a encore puisqu’il a dit qu’il y renoncerait s’il était élu – peut créer un problème dans ces négociations, peut donner lieu à un conflit d’intérêts?
«Ca dépend: il y a des partis politiques pour lesquels c’est un grand problème, une entrave, notamment pour le parti communiste [(N.d.S.) Sont pas prêts de changer ces cons là, indécrottables, les Tazunis c'est toujours le diable.] mais c’est aussi une tendance au sein du parti ODS. Selon moi, sa citoyenneté américaine ne devrait pas être un grand problème. Il y a un autre problème en ce qui concerne M. Švejnar: il a déjà eu une chance il y a presque onze ans, après la chute du gouvernement Klaus en 1997, quand le président Havel lui a offert le poste de Premier ministre. Mais à cette époque-là, M. Švejnar n’avait que la citoyenneté américaine et pas la tchèque, donc ne pouvait pas assumer le poste de Premier ministre. A mon avis, il a manqué une chance unique pour prouver qu’il était vraiment capable et déterminé à aider la politique de son pays natal.» 

(N.d.S.) C'est vrai qu'il s'est réveillé un peu tard pour la présidentielle, mais bon, mieux votard...
Qui sont-ils?
Václav Klaus un personnage-clé de la politique depuis la Révolution de velours
[08-02-2008] Par Alain Slivinský
Qui sont les deux candidats en lice pour la magistrature suprême? On en connaît un mieux que l’autre, Vaclav Klaus, qui est le président tchèque depuis cinq ans. L’actuel président de la République, Václav Klaus, est l’une des personnalités politiques les plus importantes d’après 1989. Economiste de formation, il travaille surtout dans des institutions économiques sous le régime communiste [(N.d.S.) Et c'est pas un peu louche?], en dernier lieu à l’Institut des pronostics de l’Académie des sciences. Václav Klaus devient tout de suite une des personnalités du Forum civique la force dirigeante dans le pays après la chute du communisme.

Sa qualité d’économiste le propulse alors au poste de ministre des Finances du gouvernement fédéral tchécoslovaque, avant la partition de la Tchécoslovaquie, dont il est l’un des principaux acteurs, et la naissance de la République tchèque en 1993. Au mois d’octobre 1990, il est élu président du Forum civique. Il est l’un des «pères» de la privatisation[(N.d.S.) C'est vraiment pas ce qu'il a fait de mieux, enrichissements des fumiers sans scrupules, bradage des entreprises rentables aux groupes internationaux, liquidations et magouilles... Pour moi c'est un effroyable échec.]. Un an plus tard, il est un des co-fondateurs du Parti civique démocrate, une formation politique conservatrice de droite, née sur les cendres du Forum civique. Ce parti remporte les élections législatives de 1992 et Václav Klaus devient alors Premier ministre. En 1997, le deuxième gouvernement conduit par Václav Klaus est contraint de démissionner.
Après les élections législatives anticipées de 1998, et la victoire du parti social-démocrate, Václav Klaus met sur pied ce qu’on appelle «l’accord d’opposition» qui permet à la social-démocratie de gouverner avec le soutien du Parti civique démocrate. En 2002, Václav Klaus quitte les rangs du Parti civique démocrate pour pouvoir déposer sa candidature à la fonction de président de la République. 

En 2003, il est élu chef de l’Etat et déclare qu’il sera un président actif, mais non pas activiste. Pendant toute sa carrière politique, Václav Klaus s’attire de grandes sympathies, mais aussi de lourdes critiques. En tant que président, lors de son premier mandat qui prend fin, il nomme quatre Premiers ministres. A l’étranger, il est surtout connu comme un homme politique peu favorable à l’intégration de l’Union européenne, par exemple, ou même hostile aux mises en garde contre le changement climatique.
L’itinéraire de Jan Švejnar, un exilé de retour au pays
[08-02-2008] Par Václav Richter
Et face de Vaclav Klaus, un candidat que l’on connaît peut-être moins, Jan Švejnar, candidat qui a réussi à se faire remarquer en peu de temps avec une campagne courte mais efficace. Voici son portrait:
Le professeur Jan Švejnar est un économiste renommé qui se spécialise notamment dans l’économie des pays en voie de développement et dans la stratégie des transformations économiques. Né en 1952 à Prague, il quitte la Tchécoslovaquie dans les années soixante-dix pour rejoindre ses parents qui ont déjà fui le régime communiste. 

Après des études dans les universités Cornell et Princeton aux Etats-Unis, il donne des conférences à l’Université Cornell, puis à celle de Pittsburgh et finalement, à partir de 1996, à l’Université du Michigan.
Dès 1989, après la chute des régimes communistes en Europe centrale, Jan Švejnar renoue avec la Tchécoslovaquie car il désire contribuer au retour de sa patrie dans la communauté des pays démocratiques et développés. Il souligne dès le début qu’un tel objectif ne peut être atteint que par des changements économiques mais que ces changements doivent être étroitement liés avec un nouveau cadre juridique et le respect des règles du jeu, de la justice et de la culture politique. (N.d.S.) Eh ouais, c'est peut être à lui qu'on aurait dû confier la privatisation? En 1989, Jan Švejnar publie une étude intitulée «Stratégie de la transformation économique de la Tchécoslovaquie» et dès lors, il travaille comme commentateur et critique de la politique économique de son pays et conseiller de plusieurs politiciens dont le président Václav Havel. (N.d.S.) Il m'avait l'air 'achement plus préparé que pour la présidentielle. Alors pourquoi qu'il n'a pas été choisi? Ah oui, il était Zétazunien. C'est sûr, pour les pedzouilles kolkhozillettrés du gouvernement, c'est pas fréquentable... Il crée à l’Université Charles de Prague le centre des recherches économiques CERGE-IE, institution qui parachève la formation de jeunes économistes tchèques et étrangers.

A partir de 1990 Jan Švejnar partage son existence entre les Etats-Unis, où il est professeur à l’Université de Michigan et directeur du Centre pour la politique internationale, et la République tchèque, où il dirige le centre CERGE-EI. Il est marié et père de deux enfants. Sa femme Katherine Terell est également professeur d’économie à l’Université du Michigan. Son fils Daniel vit et travaille à New York, sa fille Laura étudie la psychologie à l’Université du Michigan. Actuellement Jan Švejnar a la double nationalité, tchèque et américaine. Il a promis de renoncer à la nationalité américaine au cas où il serait élu président de la République tchèque. (N.d.S.) T'es con ou quoi Honzo? Faire un cadeau pareil à cette bande d'immondes peigne-culs? Attends, réfléchis... tu crois qu'ils vont te garder longtemps dans la politique si t'es intègre? Et après tu feras quoi? Sans dec, prend du recul, pèse les pro et contra, mais ne lâche pas ta double nationalité, t'es furieux?
Jeudi 7.2.2008
Incertitude sur la tenue de l’élection présidentielle: députés et sénateurs pas d’accord sur le mode de scrutin

Alors que l’élection présidentielle doit se tenir ce vendredi, au Château de Prague, les différents partis parlementaires ne sont pas encore parvenus à se mettre d’accord sur la tenue du vote à scrutin secret ou à main levée. Le comité procédural de la Chambre des députés penche plutôt pour un vote public, tandis qu’au Sénat, c’est le scrutin secret qui a la primeur. Cette situation provoque un désaccord entre les deux chambres et certains redoutent que ce désaccord complique l’élection de vendredi voire remette même en cause sa tenue. Plus de précisions sur le sujet dans nos Faits et événements. (N.d.S.) Et ça fait 5 ans qu'ils savent qu'ils doivent voter le 8 février 2008, et il leur a fallut plus de 10 heures pour arriver à une solution. Sans dec, ça serait ma boîte, j'te me leur collerais une retenue sur salaire pour connerie intolérable, manquement grave dans la fonction, perte totale de confiance, incapacité à accomplir sa tâche...
Václav Klaus craint un report de l’élection présidentielle
Suite à l’apparition de ce désaccord entre les deux chambres du Parlement sur la forme du scrutin, le président de la République, Václav Klaus, a indiqué pour la Radio tchèque qu’il craignait que l’élection n’ait finalement pas lieu. Le chef de l’Etat estime cependant que cela ne serait pas «digne» et espère que les parlementaires parviendront à s’entendre sur la tenue d’un «scrutin secret régulier». Par ailleurs, Václav Klaus a déclaré qu’il considérait l’appel à un vote à main levée comme une tactique de certaines personnes contre sa réélection. 

Selon les observateurs, un scrutin secret arrangerait plutôt le président sortant, qui pourrait obtenir les voix de membres de partis soutenant officiellement son adversaire Jan Švejnar. (N.d.S.) Ben tiens, tu vas voir la gueule de ceux qui ne votent pas comme le comité central du parti a décidé, tu vas voir la gueule des membres qui pensent différemment que la tête (de noeud).
Election présidentielle: Jan Švejnar admet qu’un scrutin secret pourrait lui permettre d’obtenir des voix ODS
De son côté, Jan Švejnar a admis que dans le cas d’un scrutin secret, il aurait plus de chances d’obtenir des voix des députés et sénateurs membres du Parti civique démocrate (ODS), dont le président de la République, Václav Klaus, est le candidat officiel. «Cela est possible, d’un autre côté, je ne parviens pas à expliquer de quel côté le résultat pencherait si le scrutin était secret ou à main levée», a-t-il déclaré. Toujours selon Jan Švejnar, il n’appartient pas aux candidats de s’exprimer sur le sujet. «J’espère seulement qu’une solution sera trouvée pour que l’élection se tienne comme convenu», a-t-il concédé. (N.d.S.) La solution a été trouvée, après plusieurs heures d'indécision plutôt que de vote. Sans dec, t'imagines un instant un conseil d'administration ou les gars vont se demander toute la journée comment ils vont choisir leur PDG?


Election présidentielle: scrutin secret ou public
[07-02-2008] Par Alain Slivinský
La Constitution tchèque ne définit pas d’une manière précise le mode de scrutin de l’élection présidentielle. Il y est seulement inscrit que le chef de l’Etat doit être élu par les membres des deux chambres du Parlement, donc au suffrage indirect. Pourtant, il vient de s’avérer que ces deux chambres ne sont pas forcément d’accord sur le mode de scrutin.
L’élection présidentielle peut donner lieu à un scrutin public ou à un scrutin secret. Dans le premier cas, les électeurs votent soit par acclamation donc en se levant ou en levant la main tous en même temps, ou un par un en se levant et exprimant leur vote à voix haute. Dans le second cas, les électeurs votent à l’aide d’un bulletin. Dans un isoloire, il marque d’une manière précise le nom du candidat choisi et place ensuite ce bulletin dans une urne. Jusqu’à mercredi, tout semblait clair pour l’élection du président de la République tchèque, ce vendredi 8 février: le scrutin serait secret, avec même des mesures très strictes pour en assurer le secret. Coup de théâtre ce mercredi, avec la déclaration d’une des formations de la coalition gouvernementale, le Parti des Verts, qui décidait d’opter pour le scrutin public, comme le demandaient déjà les sociaux-démocrates et les chrétiens-démocrates. Pourquoi un tel changement d’opinion? D’après le président des Verts, Martin Bursík, parce que c’est le seul moyen d’empêcher des «magouilles» lors du vote.

Une réaction au fait qu’un membre de la social-démocratie influent ait plusieurs fois rencontré le chancelier du président de la République. Il aurait pu être question de convaincre certains députés ou sénateurs sociaux-démocrates de voter pour l’actuel président, Václav Klaus, alors que la social-démocratie soutient son adversaire Jan Švejnar. Cependant, d’après le politologue Petr Just, il y a aussi une autre raison:
«L’élection du président est l’événement-clé depuis 2006, lors duquel se manifeste le plus l’adversité entre la coalition gouvernementale et l’opposition. En plus de cela, la coalition n’est pas très soudée actuellement, ce que l’opposition compte exploiter au maximum et c’est la raison pour laquelle elle s’efforce de dramatiser cette élection.»
Les arguments de la coalition gouvernementale en faveur du scrutin secret sont clairs, à la différence de ceux présentés par la Chambre des députés. C’est du moins ce qu’affirme le président du Sénat, Přemysl Sobotka, sénateur du Parti civique démocrate:
«En ce qui concerne le scrutin public, il existe beaucoup d’inconnues et d’imprécisions dans le règlement de la Chambre des députés. Celui-ci permet, certes, le scrutin public mais n’en fait pas une règle. L’opinion des spécialistes en droit est donc nécessaire.»
D’après le président des Verts, Martin Bursík, mais aussi le président de la Chambre des députés, Miloslav Vlček, la différence d’opinions entre les deux chambres n’est pas un problème. 

Le mode de scrutin, secret ou public, doit être défini en fonction de trois tours de vote des députés et des sénateurs (deux fois indépendemment et une fois en commun).Ce litige sur le mode de scrutin n’est pas de la moindre importance, car il met en danger l’élection présidentielle en tant que telle. (N.d.S.) Vous voyez où les gars veulent en venir? Comment truquer les élections afin que notre candidat soit élu?
Lundi 11.2.2008
Le parti communiste [(N.d.S.) fumiers!] poursuit le débat sur la stratégie pour la prochaine élection présidentielle
Les chefs régionaux du Parti communiste de Bohême e de Moravie n’arrivent pas à trouver un consensus sur la prochaine élection présidentielle qui aura lieu le 15 février au Château de Prague. Ils ne sont pas d’accord non plus sur la forme de l’élection car certains demandent que le président soit élu à scrutin public, d’autres préfèrent le vote à scrutin secret. (N.d.S.) Et Lénine, Marx et Staline, ils en pensent quoi? Ils penchent cependant de plus en plus pour l’idée que le parti communiste devrait appuyer Jan Švejnar, candidat de la «coalition» qui s’est formée contre le président sortant Václav Klaus. 

Ils envisagent cependant de poursuivre avec Jan Švejnar le débat sur ses opinions qui ne correspondent pas à la politique de leur parti.
Présidentielle: deuxième élection vendredi. Peut-être avec un troisième candidat mais toujours avec Václav Klaus favori
[11-02-2008] Par Guillaume Narguet
La première élection du président de la République, longue de deux jours, vendredi et samedi, au Château de Prague, n’a pas permis d’élire de successeur à Václav Klaus. Ni ce dernier, qui brigue un nouveau quinquennat, ni son adversaire, l’économiste tchéco-américain Jan Švejnar, n’ont recueilli la majorité lors d’aucun des trois tours prévus par la Constitution. Aussitôt le résultat entériné, les chefs des cinq partis représentés à la Chambre des députés se sont donc entendus sur la tenue d’une deuxième élection, vendredi prochain 15 février. Václav Klaus et Jan Švejnar ont affirmé leur intention de se représenter. Mais les communistes et les sociaux-démocrates, les deux formations de gauche de l’opposition, ont entamé dès dimanche de nouvelles négociations avec l’intention de présenter un troisième candidat.
Otakar Motejl, médiateur de la République, Jiří Dienstbier, ancien ministre des Affaires étrangères, Pavel Rychetský, président de la Cour constitutionnelle, Václav Pačes, directeur de l’Académie des sciences, et Jana Bobošíková, députée du Parlement européen. 

Tels sont les noms des cinq candidats possibles qui, selon le Parti communiste, bénéficient d’une opinion favorable, possèdent une chance de battre Václav Klaus et Jan Švejnar et donc d’être élus nouveau chef de l’Etat. Lundi, seule Jana Bobošíková avait affirmé accepter cette éventuelle candidature, les quatre autres ayant de leur côté fait savoir qu’ils refusaient purement et simplement cette éventualité ou n’entendaient pas s’engager contre Jan Švejnar.
Les candidatures à la deuxième élection doivent être enregistrées officiellement avant mardi soir minuit. D’ici-là, de nombreuses négociations seront menées entre les communistes et les autres partis pour tenter de s’entendre sur un candidat commun susceptible de faire tomber Václav Klaus. Le président sortant est assuré du soutien du Parti civique démocrate (ODS), principale formation de la coalition gouvernementale qui dispose de la majorité au Sénat. Il peut également compter sur une partie des chrétiens-démocrates, membres eux aussi de la coalition mais partagés entre les deux candidats. (N.d.S.) Seul parti qui n'a pas donné de consigne de vote.
Samedi dernier, lors du troisième tour de la première élection, il n’a manqué qu’une seule voix à Václav Klaus pour obtenir la majorité des suffrages des 278 députés et sénateurs présents et ainsi être réélu. Jan Švejnar, parfois présenté comme le candidat d’un front «anti-Klaus», n’a, lui, pas pu compter sur les voix des communistes, qui, comme ils l’avaient annoncé précédemment, se sont abstenus à la différence des deux premiers tours justement afin de s’assurer de l’organisation d’une deuxième élection à laquelle ils entendent présenter leur propre candidat. 

(N.d.S.) Fumiers, immonde nécrose permanente de la politique qui représente encore 12% des votes de la population. Ils n'ont aucune chance de faire passer leur candidat, mais si l'un ou l'autre des courants (droite ou gauche) ne vient pas complaisamment leur lécher le cul, alors ils saboteront le vote. FUMIERS! Si, lundi, on ne savait donc pas si un troisième candidat viendrait se mêler à la lutte entre Václav Klaus et Jan Švejnar vendredi prochain, une chose semblait cependant acquise: sans le soutien des communistes, Jan Švejnar, candidat commun des Verts, membres de la coalition gouvernementale, et du parti d’opposition social-démocrate, ne peut espérer être élu. (N.d.S.) Nous y voilà... L’apparition d’un troisième candidat enterrerait en revanche sans doute tous ses espoirs et augmenterait les chances de victoire de Václav Klaus. (N.d.S.) Nous y voilà encore...
Enfin, le dernier enjeu avant la deuxième élection reste le même: les voix des chrétiens-démocrates. Avant la première élection, la direction du parti avait laissé la liberté à ses membres de voter pour le candidat de leur choix. Ce qu’ils ont fait. Mais si l’on s’en tient au total des voix obtenues par Václav Klaus lors du troisième tour, il ne lui suffirait que du soutien d’un voire deux députés ou sénateurs chrétiens-démocrates lors de la deuxième élection pour que le président ait la garantie de rester en place pour cinq années supplémentaires. Si la cause de Jan Švejnar n’est donc pas désespérée, Václav Klaus reste néanmoins plus que jamais le grand favori à sa propre succession.

A l’issue du troisième tour de la première élection, la députée Michaela Šojdrová, membre d’un parti chrétien-démocrate partagé entre Václav Klaus et Jan Švejnar et dont les voix font l’objet de toutes les convoitises, a répondu à nos questions:
-Madame Šojdrová, on vient de vivre deux jours de négociations difficiles pour un résultat qui était plus ou moins attendu, à savoir qu’aucun des deux candidats n’a été élu…
«Oui, mais il y a un résultat grâce auquel on connaît désormais très bien les forces. Tout le monde sait qui soutient qui. A mon avis, c’est donc beaucoup plus clair.»
-Comme ils l’avaient annoncé avant la tenue de l’élection, les communistes se sont abstenus lors du troisième tour, ils n’ont pas continué de voter pour Jan Švejnar comme ils l’avaient fait lors des deux premiers tours. Or, il s’avère que sans leur soutien, Jan Švejnar peut difficilement être élu.
«Malheureusement, c’est leur stratégie. Mais la question est de savoir si c’est positif ou négatif que les communistes ne votent pas pour Jan Švejnar. Selon moi, c’est dommage car ainsi, il ne peut pas être élu. Mais je ne suis pas non plus certaine que ce soit le véritable désir de Jan Švejnar d’être élu par les communistes. Je ne le pense pas.» (N.d.S.) Et Klaus, tu crois qu'il en veut des voix con-munistes? Sûr, personne ne souhaite les voix de ces fumiers, mais puisqu'il faut jouer avec, alors autant qu'ils votent pour la bonne cause.

L’élection du président n’est pas suivie de très près à l’étranger [(N.d.S.) Et c'est peu dire], et heureusement a-t-on presque envie de dire. Selon vous, quelle image avez-vous, vous députés et sénateurs, donné de la scène politique tchèque ces vendredi et samedi?
«Je crois que cela a été une élection très nerveuse. C’était vraiment un combat entre deux camps, entre un camp qui soutient Václav Klaus et un autre qui soutient Jan Švejnar. Mais c’est la vie politique. A mon avis, il n’y a là rien d’extraordinaire. [(N.d.S.) Pour vous dire comme c'est commun, les intimidations, les lettres anonymes... z'allez voir] Je crois que c’était une marche qui mène vers une deuxième élection.»
-Donc, selon vous, pendant ces deux jours de discussions et de négociations, ce n’est finalement rien d’autre que la démocratie qui a bien fonctionné?
«Oui, j’en suis convaincue. C’était la première fois que nous avons voté à main levée. C’est donc une grande expérience.» (N.d.S.) C'est là qu'on se rend compte à quel point la vie politique et la démocratie sont mises à mal dans ce pays. Tous ces comportements mafieux totalement indignes d'un état européen, semblent tout à fait naturels ici. Sans dec, chuis scié! Michaelko mon petit, même avec un diplôme d'ingénieur agricole option aménagement de jardins publics, vous êtes à même d'avoir une opinion plus éclairée que ça. Vous dites avoir appris et enseigné la langue française, j'en suis fort aise et vous invite conséquemment à la lecture d'un remarquable auteur: Montesquieu

Et si par la suite vous persistiez dans vos propos sur le bon fonctionnement de la démocratie lors du vote présidentiel 2008, alors je vous inviterais prestement à quitter la politique et retourner aux petites fleurs, matière pour laquelle vous avez assurément reçu l'élevage qui sied.
Mardi 12.2.2008
Présidentielle: Bobošíková candidate?
Les pourparlers sur les candidats à l'élection présidentielle qui aura lieu le 15 février prochain se poursuivent. Bien que le Parti communiste de Bohême et de Moravie ait laissé entendre qu'il pourrait présenter son propre candidat, il semble que l'élection de vendredi ne sera de nouveau qu'un duel entre le président sortant Václav Klaus et l'économiste Jan Švejnar. Un vif débat sur la stratégie électorale [(N.d.S.) Ah bon? Stratégie? Faut réfléchir pour faire de la stratégie. Planification quinquennale plutôt non?] se poursuit au sein du Parti communiste dont certains membres préféreraient à Jan Švejnar la député européenne Jana Bobošíková. Les candidatures doivent être déposées avant mardi soir à 0h.

Présidentielle: menaces et intimidations...
Cinq membres du Parlement qui ont voté pour Václav Klaus lors de la première élection ont reçu des munitions par la poste ce mardi. Les balles ont été découvertes lors d’un contrôle de routine dans un centre de tri postal. La sénatrice indépendante Juřenčáková a quant à elle reçu des menaces anonymes par SMS la veille du troisième tour de cette première élections. Les partis politiques continuent de s’accuser mutuellement de diverses pressions exercées sur plusieurs législateurs. (N.d.S.) C'est tout à fait normal, des électeurs reçoivent par la poste des menaces réelles (des balles de revolver dans une enveloppe) mais rien de grave, tout se passe naturellement, ce n'est aucunement une attitude mafieuse.
Mercredi 13.2.2008
Trois candidats pour l'élection présidentielle
Le Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM) a décidé de présenter la candidature de la députée européenne Jana Bobošíková à la deuxième élection présidentielle. La décision ne fait pas pourtant l'unanimité au sein du camp communiste et d'après la dernière évolution des attitudes déclarées, elle pourrait encore être retirée. Cette troisième candidature pourrait fortement augmenter les chances du président sortant et candidat de l'ODS, Vaclav Klaus, d'être élu. 

Pour le parti social-démocrate, qui soutient la candidature de Jan Švejnar avec le parti des Verts, cette troisième candidature est une "grosse erreur" de la part du KSCM. (N.d.S.) Bôf, tu sais, au point où ils en sont avec les "grosses erreurs", ils sont une "grosse erreurs" à eux tout seuls... Les candidatures devaient être déposées avant mardi soir à 0h.
Les Verts et les communistes ont entamé des négociations
Après ce coup d'éclat réussi par le KSCM avec cette troisième candidature, les Verts, jusque là contre des négociations avec les communistes sur un éventuel soutien à leur candidat Jan Švejnar, ont entamé des pourparlers. (N.d.S.) Pourris, fumiers, vous jouez leur jeu. Laissez-les crever la gueule ouverte avec des fourmis rouges dedans, rien, ne concédez rien à cette gangrène purulente... Mercredi après-midi se sont réunis Martin Bursík, président des Verts, et Vojtěch Filip, président du KSCM. Les Verts ont indiqué être prêts à négocier à deux conditions: que la candidature de Jana Bobošíková soit retirée et que les parlementaires communistes votent pour leur candidat. De leur côté, les communistes veulent que les Verts s'engagent contre l'installation du radar américain sur le sol tchèque.(N.d.S.) Bon, ok, ça vous pouvez leur concéder, 70% de la population est contre, alors ça va dans le bon sens... Ce sont aussi les sociaux-démocrates qui ont négocié, ce mercredi, avec les communistes. 

(N.d.S.) Pourris, fumiers, vous jouez leur jeu. Laissez-les crever...
Climat tendu avant la deuxième élection présidentielle
Le sénateur Josef Novotný (SNK-ED) a déclaré, ce mercredi, qu'un membre de l'ODS lui aurait offert, vendredi dernier, donc pendant la première élection présidentielle, deux millions de couronnes en échange de sa voix pour Václav Klaus... On note en outre plusieurs menaces et intimidations. Cinq membres du Parlement qui ont voté pour Václav Klaus lors de la première élection auraient reçu des munitions par la poste. Des balles ont été découvertes dans des enveloppes lors d’un contrôle de routine dans un centre de tri postal. La sénatrice indépendante Juřenčáková a quant à elle reçu des menaces anonymes par SMS la veille du troisième tour de cette première élection. Les partis politiques continuent de s’accuser mutuellement de diverses pressions exercées sur plusieurs législateurs. (N.d.S.) Bis repetita, nihil novi sub sole Pragensis.
Jana Bobošíková troisième candidate à la présidentielle
[13-02-2008] Par Anna Kubišta


A deux jours de la deuxième élection présidentielle tchèque après l’échec de la semaine dernière, le Parti communiste de Bohême-Moravie joue les trouble-fêtes[(N.d.S.) Ils jouent les casses-couilles-gratte-culs-bouffe-merde ouais...] et a proposé un nouveau candidat à la fonction suprême. En guise d’un troisième homme, une femme: Jana Bobošíková. Qui est-elle?
C’est tout de rouge vêtue et avec des boucles d’oreille également écarlates rappelant incidemment des cerises que Jana Bobošíková s’est présentée aux caméras et appareils photos de la presse, suite à l’annonce de sa candidature, mardi. De cette tenue, on retiendra au moins qu’elle a le sens de l’à propos et de la communication…
Et la communication, Jana Bobošíková connaît, car la première partie de sa carrière se déroule dans les médias. Jana Bobošíková a commencé dès après la révolution de velours à travailler dans ce qui était encore la Télévision publique tchécoslovaque. Tant dans son travail pour le quotidien économique Hospodářské noviny que pour la Télévision tchèque, elle s’occupe surtout des thèmes économiques et financiers.
Mais c’est la crise de la Télévision publique tchèque, fin 2000 début 2001, qui reste un des moments marquants de son parcours. Nommée directrice de la rédaction de l’information en décembre 2000, elle fait alors face au désaccord immédiat des journalistes sous sa coupe qui l’accusent de partialité en faveur du Parti civique démocrate (ODS). 

En 1999, elle avait en effet temporairement travaillé pour le bureau de son leader, Václav Klaus, actuel président sortant en République tchèque. (N.d.S.) Proche de l'ODS (droite), comment se fait-il qu'elle soit présentée par les con-munistes? D'autant plus qu'elle sait ne pas avoir la moindre chance d'être élue. Ne serait-ce pas une tactique afin de diviser les voix pro "Švejnar"? La crise de la Télévision durera près d’un mois, au cours duquel elle se heurte à la grogne des employés qui refusent ses licenciements et accusent, Bobošíková et le nouveau directeur de la télé d’être une menace pour l’indépendance de la chaîne, à cause de leurs liens avec Vladimír Železný [(N.d.S.) Le jour où on mesura le degré de pourriture du fumier, Vladimír Železný servira d'étalon], directeur de la télévision privée Nova. Un des épisodes les plus marquants reste la soirée de Noël 2000 lorsque les téléspectateurs tchèques assistent au «piratage» du journal du soir par un contre-journal de Bobošíková. Ce type d’action fera sortir des centaines de milliers de citoyens dans les rues contre ce qui est alors désigné comme la «Bobovize» ou «Bobovision».
Quelques mois plus tard, on retrouvera Jana Bobošíková sur la chaîne concurrente Nova, en présentatrice de Sedmička, une émission de discussion politique. Et c’est avec son ancien patron, Železný, qu’elle est élue en 2004 députée au Parlement européen, sous l’étiquette d’un parti dit «Indépendant». 

(N.d.S.) Železný devint député européen pour se planquer derrière l'immunité parlementaire. Les deux anciens collaborateurs finiront par se brouiller et créer leurs propres partis politiques. Jana Bobošíková est mariée et a deux enfants. Son mari, Pavel Bobošík, est le cofondateur et dirigeant de la plus grande entreprise fabriquant et fournissant des verres à bière en Europe centrale. (N.d.S.) Politiqu'et conomie = la chtouille et la vérole
Présidentielle: les communistes dictent leurs conditions
[13-02-2008] Par Guillaume Narguet
Avec Václav Klaus et Jan Švejnar, qui s’étaient déjà présentés lors de la première élection présidentielle, vendredi et samedi derniers, la députée au Parlement européen Jana Bobošíková sera la troisième candidate à la deuxième élection programmée vendredi au Château de Prague. 

Ancienne journaliste de 43 ans, Jana Bobošíková sera la candidate du Parti communiste. Une nomination qui réduit considérablement les chances de victoire de Jan Švejnar et augmente au contraire celles de réélection du président sortant Václav Klaus, même si les communistes ont précisé qu’ils n’excluaient pas de soutenir Jan Švejnar à certaines conditions. (N.d.S.) Mon cul, fumiers, crevez la gueule ouverte avec des fourmis rouges dedans... Présenter sa propre candidate pour finalement soutenir un autre candidat? Une stratégie assurément curieuse et surprenante qui pourrait pourtant bien être celle des communistes pour la deuxième élection présidentielle. Comme l’a confirmé la première élection, à l’issue de laquelle ni Václav Klaus ni Jan Švejnar n’ont obtenu la majorité des voix des parlementaires présents, l’économiste tchéco-américain Jan Švejnar, candidat des Verts, membres de la coalition gouvernementale, et du parti d’opposition social-démocrate, ne peut espérer être élu président de la République sans le soutien des communistes. (N.d.S.) Fumiers pourris. A l’image des autres partis d’un front parfois appelé «anti-Klaus», ces derniers désirent cependant essentiellement que Václav Klaus ne soit pas réélu chef de l’Etat pour cinq années supplémentaires. Mais bien conscients de leur importance sur l’échiquier électoral et du poids de leur vote dans le résultat final, les communistes, pour qui Jan Švejnar ne représente qu’un moindre mal par rapport à Václav Klaus, n’entendent pas brader leurs voix lors des négociations préélectorales. 

C’est pourquoi après avoir annoncé la candidature officielle de Jana Bobošíková, mardi, ils se sont dans la foulée affirmés prêts à retirer celle-ci pour soutenir Jan Švejnar, mais ce à trois conditions bien précises, énumérées par le président du groupe des députés communistes, Pavel Kováčik:
«Nous soutiendrons Jan Švejnar à condition que le Parti social-démocrate et le Parti des Verts, en accord avec le Parti communiste, respectent l’opinion de la majorité des citoyens tchèques sur la question de la base militaire du radar américain sur le territoire tchèque et ne soutiennent donc pas son installation. (N.d.S.) Ca Ok, comme dit, ça va dans le bon sens de la volonté populaire.La deuxième condition est que le Parti social-démocrate et le Parti des Verts concluent avec le Parti communiste un pacte de non-agression et de convenance dans les relations réciproques et l’attitude pour l’élection présidentielle. (N.d.S.) C'est quoi ces conneries? On n'est plus en guerre froide. Un pacte de non-agression? Agression de quoi, contre qui?Enfin, la troisième condition est que Jan Švejnar soit un président qui ait une approche égale en droits de tous les partis politiques et n’élude pas la Constitution.» (N.d.S.) Ah ben ça mon bon m'sieur, faudra voir avec l'intéressé, je ne vois pas comment les socialos et les verts pourraient s'engager en lieu et place du président pas encore élu. Réfléchissez un peu enfin quoi? En réaction à l’annonce de ces conditions, sociaux-démocrates et Verts ont fait savoir qu’ils étaient prêts à négocier. (N.d.S.) Fumiers, pourris, collabos...

Les Verts ont toutefois également fixé leurs conditions, à savoir que les communistes retirent la candidature de Jana Bobošíková avant vendredi et garantissent que Jan Švejnar obtienne toutes les voix de leurs membres lors de l’élection. Sans cela, Jan Švejnar perdrait pratiquement toute chance de l’emporter et Václav Klaus, qui quoiqu’il advienne reste le favori, serait alors très probablement réélu président.
Jeudi 14.2.2008
Présidentielle: trois candidats, toujours pas d’accord sur le mode de scrutin
Les représentants du Parti civique démocrate (ODS) ont négocié avec les représentants du Parti communiste (KSCM) sur la procédure de vote lors de la deuxième élection présidentielle qui se tiendra ce vendredi au Château de Prague. Aucun accord n'a été trouvé, l'ODS privilégiant un scrutin secret, tandis que les communistes soutiennent un vote à main levée. Ce dernier est également réclamé par les Verts et les sociaux-démocrates. Le KSCM a décidé de présenter la candidature de la députée européenne Jana Bobošíková, qui sera donc la troisième candidate de cette deuxième élection avec le président sortant, Václav Klaus, et l’économiste tchéco-américain Jan Švejnar. Cette décision ne fait cependant pas l'unanimité dans le camp communiste et la candidature pourrait donc encore être retirée avant vendredi. 

Si elle était maintenue, cette troisième candidature augmenterait fortement les chances de réélection de Vaclav Klaus. Pour le Parti social-démocrate, qui soutient la candidature de Jan Švejnar avec le Parti des Verts, cette troisième candidature est une "grosse erreur" du KSCM.
Présidentielle: Jana Bobošíková confirme sa candidature
De son côté, Jana Bobošíková a confirmé, ce jeudi, que malgré ses chances quasiment nulles d’être élue présidente de la République, elle entendait bien se présenter à l’élection vendredi sauf si le Parti communiste retire finalement sa candidature et décide de soutenir Jan Švejnar. La députée au Parlement européen a précisé que l’essentiel du discours qu’elle prononcera avant le vote était déjà prêt. Jana Bobošíková a indiqué qu’elle considérait ce discours comme une opportunité de s’exprimer sur l’élection présidentielle ainsi que sur ce qui la dérange elle et les citoyens dans le débat politique. (N.d.S.) Je vous ai trouvé son discours (en Tchèque). Rien d'exceptionnel, sinon qu'elle semble également dégoutée par la merde qui entoure ces élections, et que sa candidature fut plus un coup de pied dans la fourmilière mafieuse, un coup de poing sur la table d'un jeu gagné d'avance, bref... une apparition médiatique sans réelle finalité

Chuis vraiment déçu, une si belle femme qui s'avilit avec les con-munistes... Remarquez qu'elle ne soit pas fine bouche en matière gustative se remarque également à sa tenue vestimentaire, genre c'est pas spécialement seyant ce large soutien gorge blanc de bonne nourrice laitière en dessous d'une fine bretelle de robe de soirée. Ceci-dit cela n'enlève rien à son chien, parce qu'elle a du pedigree cette bête là, nom di diou!
Mode de scrutin: la commission électorale prête à toutes les éventualités
La commission électorale commune à la Chambre des députés et au Sénat, chargée de la préparation de l’élection présidentielle, a fait savoir, jeudi, qu’elle était prête pour la tenue d’un scrutin secret comme d’un vote à main levée, vendredi. Rappelons que vendredi dernier, députés et sénateurs appelés à élire le président de la République tchèque ont mis plus de dix heures pour s’entendre sur le mode de scrutin, finalement à main levée. Un scénario qui pourrait se reproduire vendredi, les différents partis n’étant toujours pas parvenus à trouver de terrain d’entente. (N.d.S.) Debout qu'on rêve vous dis-je, debout les yeux ouverts...


La deuxième élection présidentielle: fini le suspens?
[14-02-2008] Par Alena Gebertová
Après la première élection, il y a une semaine, au terme de laquelle aucun des deux candidats en lice – l’actuel président Václav Klaus et le professeur d’économie tchéco-américain Jan Švejnar – n’a été élu, la partie se jouera de nouveau, dès ce vendredi à partir de 10 heures. Les sympathies du public semblent divisées presque à parts égales entre les deux principaux candidats, pendant que le clivage entre les camps politiques demeure inconciliable.
La veille de la deuxième élection présidentielle, la fièvre monte, l’atmosphère étant marquée par des accusations des partis politiques de toute sorte de pressions exercées sur les législateurs, ainsi que d’intimidations et de menaces. Le public y prête plus d’attention que jamais auparavant. Pourquoi autant d’émotions de part et d’autre? Quel est le principal enjeu de cette élection? Je me suis entretenue à ce sujet avec Martin Plichta [(N.d.S.) Dis-donc mon cochon, tu t'es grassement lézardé la couenne sur cette comédie, parce que le SEUL article que j'ai trouvé dans les pages Internet sont de Mr Reuter. 

A moins que tu n'ais publié qu'en version papier (que je ne lis pas), ou que le taulier de la presse ait refusé tes piges, auquel cas sorry man.], correspondant du journal Le Monde à Prague:
«Le principal enjeu à mes yeux est le désir de changement, de renouvellement de la classe politique qui existe dans certains milieux. Beaucoup aimeraient tourner la page des années Klaus qui est quand même à la tête ou à des postes principaux de l’Etat tchèque depuis bientôt dix-huit ans. (N.d.S.) Eh ouais, on les a senti passer les années Mitterrand (après le recul du fanatisme socialo), alors imaginez ici les années Klaus. Donc il y a une demande, une attente d’un autre style de politique, un autre style de communication politique entre hommes politiques mais aussi des hommes politiques avec les citoyens… Ce besoin de changement est lié au fait que cet objectif semble difficile à atteindre et en même temps au fait que M. Klaus est une personne qui divise réellement la société tchèque et même très profondément on la haït ou on l’adore ou l’adule.(N.d.S.) Y en a même des qui l'en... Donc ça provoque de vraies tensions dans la société et je pense que les manifestations de ces derniers jours comme des menaces concrètes contre les députés et sénateurs qui ont voté pour M. Klaus montrent bien que la tension est à son comble. Il serait donc bien que les députés et sénateurs tranchent une fois pour toutes ce vendredi et ne fassent pas durer le suspens».
Pensez-vous que cette élection sera plus calme et moins dramatique que la première et qu’un nouveau président sera élu?


«Je suis assez sceptique, l’élection de M. Klaus il y a cinq ans juste après le départ de Vaclav Havel à la retraite, avait exigé trois élections. Mon pronostic est qu’on aura plutôt besoin d’une troisième élection. (N.d.S.) Perdu!Mais il n’est pas exclu que vu la tension extrême de ces derniers jours, les députés et sénateurs souhaitent finalement en finir ce vendredi et se libérer. (N.d.S.) Gagné! Tout est ouvert, on verra comment les dernières heures des négociations et tractations diverses se poursuivront et comment les candidats répondront à un certain nombre d’attentes en particulier des députés communistes».(N.d.S.) Eh Martin, négociations et tractations oui, mais tu oublies les bakchichs, les chantages, les menaces...
Le rôle des communistes est grand, ce sont effectivement eux, finalement, qui pourront décider du vainqueur. (N.d.S.) Fumiers, pourris, vérole du gland...
«Dans une grande mesure, ce sont eux qui tiennent l’issue de cette élection entre les mains, mais ils pourraient encore doubler par les chrétiens-démocrates qui sont aussi divisés en deux groupes l’un soutenant Klaus, l’autre Jan Švejnar. Ils peuvent donc d’une certaine manière faire monter l’impression [(N.d.S.) lorsque la pression est trop forte] et les enchères, mais jusqu’à un certain point, s’ils vont trop loin, cela pourrait contribuer à faire basculer une grande majorité des chrétiens-démocrates dans le camp des pro-Klaus».
L’élection d’un tel ou tel candidat aura-t-elle l’impact sur la politique étrangère de la RT?

«Fondamentalement, cela ne changera pas grand-chose à la politique étrangère de la République tchèque, puisque selon la Constitution et dans les faits, c’est le gouvernement qui la fait. Mais il est vrai que le président Klaus nous a montré depuis longtemps qu’il pouvait prendre des positions divergentes avec le gouvernement, ce qui a eu un effet un peu perturbant sur l’image de cette politique à l’étranger, mais cela n’a pas un impact concret. C’est vrai que par contre au moins dans l’atmosphère, dans la manière de percevoir l’Union européenne, ou l’atmosphère de ses relations avec l’UE, l’arrivée de Jan Švejnar conduirait à une détente dans ces relations et dans cette perception et peut-être conduirait à engager et à accepter réellement la préparation pour l’adoption de l’euro». (N.d.S.) Et peut-être même à faire flotter le drapeau européen sur la château de Prague.
L’élection présidentielle est, naturellement, le thème numéro un de la presse nationale. Selon beaucoup de commentaires, les tractations qui l’accompagnent ont mis en relief la nécessité d’introduire dans la Constitution du vote au suffrage direct, à la place de la situation actuelle où le vote est effectué par les deux chambres du Parlement. Martin Stránský écrit dans le quotidien Pravo, je cite:
«Lors de la première élection présidentielle, la Salle espagnole du Château de Prague ressemblait à un champ de bataille plein de boue… Tout indique, qu’il en sera de même, aussi, lors de la deuxième élection. Il est donc impératif que la prochaine élection se déroule au suffrage direct… 

La principale tâche des législateurs est donc dorénavant de respecter la volonté de la population et de lui permettre de choisir elle-même son président. Par ailleurs, la majorité des partis sont pour.»(N.d.S.) Attends, eh, t'es furieux ou quoi, on a le temps, c'est comme avec le vote secret ou à main levée, on va se le faire à la dernière minute, en fonction de comment va souffler le vent dans 5 ans. Attends, t'es vraiment pas aguerri aux finesses politiques ou quoi? Surtout ne pas voter en avance une décision que tu pourrais regretter le moment viendu. Tout l'art de la politique est de se servir des conjonctures (Louis XIV).
Présidentielle: "Beaucoup de choses vont dépendre de l’attitude des élus communistes"(N.d.S.) Fumiers, pourris, vérole du gland, nécrose annale...
[14-02-2008] Par Alexis Rosenzweig
Vendredi ce sera la deuxième élection présidentielle, après l’échec de la première, la semaine dernière. Cette fois-ci, il y a trois candidats au lieu de deux, en tout cas pour l’instant, car les communistes ont décidé de présenter Jana Bobošíková, dans l’espoir de négocier leur éventuel soutien à Jan Švejnar avec les Verts et les sociaux-démocrates.

Entretien aujourd'hui avec le politologue Lukáš Macek, devenu conseiller du candidat Jan Švejnar. Radio Prague lui a d’abord demandé comment, selon lui, allait se dérouler la deuxième élection:
«Je ne voudrais vraiment pas anticiper, pas par manque de bonne volonté, mais tout simplement parce que la situation actuelle est assez instable et donc ce n’est pas très sérieux d’élaborer des scénarios. Il y en a un certain nombre qui sont crédibles, je pense que beaucoup de choses vont dépendre de l’attitude des élus communistes par rapport à la candidature de Mme Bobošíková qu’ils ont eux-mêmes présentée. Je pense que l’on ne peut toujours pas exclure que cette candidature pourrait être retirée, ce qui changerait évidemment beaucoup de choses. (N.d.S.) Tout dépend quand ils la retirent... la candidature je veux dire. Et même si elle n’est pas retirée, on peut se demander si elle va gagner toutes les voix du groupe communiste, d’autant plus que sa nomination n’était pas vraiment le fruit d’un consensus au sein de ce goupe. Donc il y a un certain nombre de questions autour de la candidature de Mme Bobošíková et les réponses qui vont être apportées à ces questions vont sans doute prédéterminer le scénario qui va suivre.»
Il y a aussi des questions sur le soutien potentiel des communistes à la candidature de Jan Švejnar, puisque l’un des députés communistes, M. Černý, a clairement indiqué mercredi à la télévision publique que Jan Švejnar ne représentait pas les positions du Parti communiste, qu’il était trop libéral. 

Et puis il y a la question du radar américain, qui grâce ou à cause des communistes est devenu un des principaux sujets de cette élection.
«Bien sûr Jan Švejnar n’est pas un candidat communiste, on l’a toujours su et ce n’est pas une surprise. Le Parti communiste n’a pas eu de candidats jusqu’ici, il était prié de choisir le «moindre mal» pour ainsi dire entre Václav Klaus et Jan Švejnar, qui sont évidemment tous les deux assez éloignés des idéaux et valeurs du Parti communiste. En même temps, ce qui rend la situation un peu étrange, voire amusante, est que Jana Bobošíková est tout sauf une candidate de gauche, tout sauf une candidate communiste. Alors certes, elle est prête à promettre au groupe communiste tout ce qu’il veut entendre, sur le radar, sur la nomination d’un gouvernement avec un premier ministre communiste, etc. Mais en même temps si on analyse tout ce qu’elle a dit ces dix ou quinze dernières années, c’est quelqu’un qui n’est absolument pas de gauche, qui travaillait comme conseillère de Václav Klaus, qui prend position au Parlement européen contre le modèle social européen, etc. J’avoue que les déclarations de M. Černý mercredi à la télévision je les ai bien entendues et assez largement comprises, mais en même temps les communistes, par leur présentation d’une candidate qui n’est elle aussi absolument pas représentative du programme de ce parti, décrédibilisent un peu ses propos.» (N.d.S.) Eh ouais, elle est bonne de charpente la Jana, mais pas spécialement rangée dans les combles, genre c'est fouillis dans le haut d'son bulbe pour le commun des mortels. Ah moins que... Politique: lutte d'intérêts déguisés en débat de grands principes. 

Conduite d'affaires publiques pour un avantage privé. Ambrose Bierce. Donc affaire à suivre...
Vendredi 15.2.2008
Václav Klaus vient d’être réélu président de la République tchèque(N.d.S.) Y a pas de quoi pavoiser. Georges Clemenceau disait "en politique, on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables". Dans ton cas Václave, tu cumules les 2 mandats étant ton propre successeur et remplaçant.
C’est au cours du troisième tour de la deuxième élection présidentielle, le 15 février, que le président sortant Václav Klaus, a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, au Château de Prague. Il a reçu 141 voix des sénateurs et députés présents contre 111 voix pour son seul adversaire, l’économiste tchéco-américain Jan Švejnar, alors que la troisième candidate, Jana Bobošíková, présentée par les communistes, après la première élection du 8 février ait retiré sa candidature avant le vote. (N.d.S.) Ah la bonne blague Jano, sans dec, la prochaine fois je me présente aussi déguisé en Krusty le clown. Lors du troisième tour décisif de l’élection, Václav Klaus a remporté une voix de plus qu’il n’avait besoin pour être élu. 

A la différence de la première élection, la semaine dernière, l’atmosphère était beaucoup plus calme dans la Salle espagnole du Château de Prague, car les parlementaires présents se sont rapidement mis d’accords sur le mode de scrutin. Le vote à main levée à été choisi et le nom du nouveau président de la République a été assez rapidement connu. Cette élection présidentielle a été marquée par plusieurs affaires de pression éventuellement même de corruption et les relations entre les partis qui forment la coalition gouvernementale en ont souffert, surtout en raison des litiges entre le Premier ministre, Mirek Topolanek, et le président des Verts, Martin Brusik. (N.d.S.) Bursik, pas Brusik. Une défaite éventuelle de Vaclav Klaus même aurait pu mettre en danger l’existence de la coalition. A retenir aussi que les parlementaire se sont plutôt prononcés pour le suffrage universel lors des prochaines présidentielles.(N.d.S.) Ben ouais, ben justement, attends voir que ça soit d'actualité. En attendant si vous voulez faire plaisir au peuple, passez voir l'implantation des radars zétazuniens au suffrage universel, genre pour vérifier que vous êtes couillus villeux de la roubignole (molle).
Première déclaration de Vaclav Klaus après sa réélection
Après la confirmation de son second mandat, le président de la République, Vaclav Klaus, a remercié dans une courte allocution les parlementaires qui l’avaient soutenu. 

Une certaine tension qui s’est manifestée ne devrait pas représenter un obstacle dans le développement du pays. D’après lui, il faut se tourner vers l’avenir. Il a déclaré vouloir être le président de tous les citoyens de la République tchèque et de tous les parlementaires présents. (N.d.S.) Cool Václav, j'apprécie ce ton fédérateur et rassembleur. Je me rallie donc à ton blanc panache (pas le choix) et t'apporte mon absolu soutien (tiens!). Mais je t'ai à l'oeil, et à la première connerie dont tu as le secret, je te rappellerai à tes promesses postélectorales.
Déclaration de l’adversaire vaincu du nouveau président de la République
Jan Švejnar, bien que vaincu, a présenté ses félicitations à Václav Klaus. Il lui a souhaité beaucoup de succès dans ses fonctions. Il a aussi remercié tous les parlementaires qui l’ont soutenu dans sa campagne tout comme les simples citoyens. Bien qu’il ne soit pas devenu le nouveau président de la République tchèque, il oeuvrera pour ses futurs succès. (N.d.S.) Cool Jan, j'apprécie ce ton motivé et constructif. Je me rallie donc à ton blanc panache (pas le choix) et t'apporte mon absolu soutien (tiens!). Mais je t'ai à l'oeil, et si tu continues à briller par ton absence comme jusqu'à présent, je te rappellerai à tes promesses postélectorales.


Félicitations du chef des sociaux-démocrates Jiri Paroubek à Vaclav Klaus
Le président des sociaux-démocrates, Jiri Paroubek, a aussi exprimé ses félicitations au nouveau président de la République, Vaclav Klaus. Pourtant, il a indiqué que ce dernier ne pouvait être complètement satisfait du déroulement de l’élection présidentielle. D’après le président du Sénat, Premysl Sobotka, l’entrée en fonction de Václav Klaus pourrait avoir lieu au début du mois de mars. De son côté, le cardinal Miloslav Vlk, a certes félicité Václav Klaus de son succès, mais a exprimé aussi les voeux que le nouveau président de la République accomplisse aussi ses engagements. (N.d.S.) Engagement envers l'église? Oh purée de bois, un parti politique de plus. Ce qui me rassure maintenant, c'est que Václav Klaus a déclaré que l'église est à ses yeux ce qu'est l'association des légumistes de jardins populaires ("církev je na stejné úrovni, jako svaz zahrádkářů"). Donc à priori, on sera tranquille sur ce sujet.
Les syndicats ne sont pas unis en ce qui concerne le résultat de l’élection présidentielle
Les représentants des syndicats ne sont pas du même avis en ce qui concerne la réélection de Václav Klaus à la fonction présidentielle. Jan Zavadil, vice-président de la Confédération tchéco-morave des syndicats regrette qu’un changement n’ait pas eu lieu, alors que le chef de l’Association des syndicats indépendants, Bohumir Dufek, est pleinement satisfait.

(N.d.S.) Les syndicats en Tchéco, c'est comme l'association des légumistes de jardins populaires, ou les roustons du pape, genre ils existent, mais personne ne sait vraiment à quoi qu'ils servent.
Présidentielle: Le vote à main levée a rendu les choses plus difficiles à prévoir
[15-02-2008] Par Alexis Rosenzweig
Entretien réalisé avec le journaliste américain basé à Prague, Erik Best, à qui Radio Prague a demandé si, finalement, l’élection de Václav Klaus était vraiment une surprise:
«Je crois que ce n’était pas du tout clair il y a une semaine. Aujourd’hui c’était probablement plus clair dès qu’on a su qu’un député avait changé de camp... Je crois que le fait que le vote était à main levée a rendu les choses plus difficiles à prévoir. On a d’abord cru que cela rendrait la victoire de Klaus plus difficile, mais finalement c’était peut-être le contraire.» (N.d.S.) Et à partir de dorénavant, ce fut comme d'habitude...
La campagne de Jan Švejnar vous a-t-elle surpris?
«Je crois que les Tchèques ont cherché un ‘messie’ d’un certain point de vue et je crois que certainement c’est un homme avec une très bonne formation et il a mené une très bonne campagne. 

Mais ses chances étaient minimes dès le départ et je crois qu’il a un peu été utilisé par les autres politiciens pour organiser une bataille contre Václav Klaus.»
Alors pendant cette semaine on a beaucoup parlé de corruption, de magouilles, de menaces, d’intimidations, des parlementaires ont même reçu des munitions par la poste. Ce genre de méthode révele-t-il quelque part la jeunesse de la démocratie tchèque ou cela n’a-t-il rien à voir avec le fait que seulement 18 années se soient écoulées depuis la révolution de velours?
«Je crois qu’il y a des ‘méthodes’ utilisées dans chaque démocratie. Mais peut-être que les méthodes d’ici sont moins ‘raffinées’ qu’aux Etats-Unis ou en France... Plus généralement, je crois que c’est un signe du fait que les politiciens croient que la démocratie signifie qu’ils peuvent faire n’importe quoi et ce qu’ils veulent, bien que les électeurs attendent quelque chose d’autre.»
Deuxième élection présidentielle: Václav Klaus réélu président de la République pour les 5 prochaines années
[15-02-2008] Par Jaroslava Gissübelová

Václav Klaus a été réélu président de la République tchèque pour les cinq prochaines années par les deux chambres du Parlement, vendredi, au Château de Prague.
Candidat du Parti civique démocrate (ODS), principale formation de la coalition gouvernementale tripartite, Václav Klaus a obtenu la majorité des voix des 199 députés et 81 sénateurs présents lors du troisième tour de la deuxième élection. Il a ainsi battu son unique adversaire, l’économiste tchéco-américain Jan Švejnar, dont la candidature était soutenue par les Verts, membres de la coalition gouvernementale, et le parti d’opposition social-démocrate. Avant la tenue du premier tour, la députée européenne Jana Bobošíková, troisième candidate en lice présentée par le Parti communiste, avait retiré sa candidature.
Václav Klaus a reçu les suffrages de 141 parlementaires, tandis que Jan Švejnar n’en a obtenu que 111. Ce résultat confirme les pronostics préélectoraux qui avaient fait du président sortant le favori à sa propre succession. L’organisation de deux élections aura cependant été nécessaire, la première tentative, vendredi et samedi derniers, étant restée infructueuse.
Présent sur le devant de la scène politique depuis la révolution qui avait entraîné la chute du régime communiste en 1989, Václav Klaus reste donc, après Václav Havel, le deuxième président de l’histoire de la République tchèque depuis la partition de la Tchécoslovaquie en 1993. Voici son portrait brossé par Alain Slivinsky:

L’actuel président de la République, Václav Klaus, est l’une des personnalités politiques les plus importantes d’après 1989. Economiste de formation, il travaille surtout dans des institutions économiques sous le régime communiste, en dernier lieu à l’Institut des pronostics de l’Académie des sciences. Václav Klaus devient tout de suite une des personnalités du Forum civique la force dirigeante dans le pays après la chute du communisme. Sa qualité d’économiste le propulse alors au poste de ministre des Finances du gouvernement fédéral tchécoslovaque, avant la partition de la Tchécoslovaquie, dont il est l’un des principaux acteurs, et la naissance de la République tchèque en 1993. Au mois d’octobre 1990, il est élu président du Forum civique. Il est l’un des «pères» de la privatisation. Un an plus tard, il est un des co-fondateurs du Parti civique démocrate, une formation politique conservatrice de droite, née sur les cendres du Forum civique. Ce parti remporte les élections législatives de 1992 et Václav Klaus devient alors Premier ministre. En 1997, le deuxième gouvernement conduit par Václav Klaus est contraint de démissionner.
Après les élections législatives anticipées de 1998, et la victoire du parti social-démocrate, Václav Klaus met sur pied ce qu’on appelle «l’accord d’opposition» qui permet à la social-démocratie de gouverner avec le soutien du Parti civique démocrate. En 2002, Václav Klaus quitte les rangs du Parti civique démocrate pour pouvoir déposer sa candidature à la fonction de président de la République. En 2003, il est élu chef de l’Etat et déclare qu’il sera un président actif, mais non pas activiste. 

Pendant toute sa carrière politique, Václav Klaus s’attire de grandes sympathies, mais aussi de lourdes critiques. En tant que président, lors de son premier mandat qui prend fin, il nomme quatre Premiers ministres. A l’étranger, il est surtout connu comme un homme politique peu favorable à l’intégration de l’Union européenne, par exemple, ou même hostile aux mises en garde contre le changement climatique.
Ecoutons la première déclaration de Václav Klaus après l’annonce du résultat du scrutin par le président de la Chambre des députés Miloslav Vlček:
«Je voudrais vous remercier de votre confiance, je vous remercie de votre soutien et je vous assure que je ne trahirais pas votre confiance.»
Comment était l’atmosphère au Château de Prague après annonce de la réélection de Václav Klaus président de la République? Nous rejoignons notre envoyé spécial Anna Kubišta qui se trouve dans la Salle espagnole et qui est en ligne avec nous:
«D’abord il faut savoir que l’atmosphère a été totalement différente de celle de la semaine dernière. Pendant toute la journée d’élection, c’était comme si on avait élu d’autres candidats, ce que m’a confirmé tout à l’heure un commentaire politique tchèque. La semaine dernière, l’atmosphère a vraiment été de compétition, cette fois-ci, on a eu l’impression que ça allait très très vite. Il n’y avait pas trop d’interruptions... Un instant on a pensé que les Verts et les sociaux-démocrates (le CSSD) allaient demander une pause et allaient retirer la candidature de Jan Švejnar, mais finalement, 

cela ne s’est pas produit. Maintenant, alors que le nouveau président a été élu et que c’est Václav Klaus qui est reconduit dans son mandat, l’atmosphère est plutôt joyeuse, en tout cas dans le camp de l’ODS». (N.d.S.) Joyeuse? Pas exagérer non plus, attends voir plus loin...
Présidentielle: des méthodes indignes d’une démocratie
[15-02-2008] Par Alexis Rosenzweig
Atmosphère tendue ces derniers jours sur la scène politique tchèque avec cette élection présidentielle. Le tabloïd Blesk a même comparé Prague à un «Palerme tchèque» en raison des diverses informations sur les pressions et menaces exercées sur des membres du Parlement, qui rappelaient selon ce quotidien les méthodes de la mafia sicilienne. (N.d.S.) Et c'est peu dire.
La démocratie tchèque est-elle en train de se montrer sous son plus mauvais jour ou ce climat délétère est-il normal en période électorale? Ecoutez la réponse de Lukáš Macek, politologue et conseiller politique du candidat Jan Švejnar:
«Je pense qu’il faut séparer deux choses. Il y a la question purement politique, qui est celle d’une situation de blocage, qui n’est pas inédite. 

La France de la IVe République savait très bien qu’élire un président au parlement n’est pas une chose facile et qu’un premier tour d’élection n’est pas forcément le dernier. De ce point de vue-là, il n’y a vraiment rien d’anormal. Ce n’est pas lié à la jeunesse de la démocratie tchèque je pense, c’est lié au système politique, au système de vote et c’est lié à une certaine stratégie des partis, notamment du Parti communiste qui aurait pu probablement par une attitude claire et nette faire pencher la balance en faveur de Jan Švejnar dès la première élection. Ils n’ont pas souhaité le faire, donc ils ont choisi un blocage en vue d’autres négociations. Le problème est qu’il n’y a pas forcément d’autres variantes, donc les négociations peuvent difficilement donner des résultats... Donc c’est une situation de blocage assez classique, lié aux rapports de force au sein du Parlement aujourd’hui.
Deuxième niveau, qui est effectivement plus problématique et là on peut davantage s’interroger sur la qualité de la démocratie tchèque, ce sont tous les phénomènes de pression, de corruption – phénomènes plus ou moins prétendus ou avérés parce qu’il y a aussi beaucoup de désinformation – bref toute cette ambiance qui régnait au Château pendant ces élections, là je pense qu’il y a des choses qui se sont passées qui ne sont absolument pas dignes d’une démocratie qu’est la République tchèque. Quand des députés reçoivent des menaces, quand des lobbyistes apparemment proposent des sommes d’argent etc., c’est absolument indigne d’une démocratie. J’espère qu’en partie ce spectacle contribuera peut-être à une sorte de renouveau et que, par exemple, on passera un jour à l’élection directe du président, ce qui nous épargnerait peut-être ce genre de scènes.»

(N.d.S.) Attends eh Lukáši, c'est pas un problème de méthode ou de procédure de vote, c'est un problème humain, c'est un problème de comportement, et c'est un problème de motivation. Nos imbéciles ne sont là que pour s'en foutre plein les fouilles, ils sont issus à 80% du système communiste (les au-delà de 40 ans) et la politique pour eux est l'unique façon de flatter leur ego (pouvoir) et de gagner leur croûte (pognon). James Freeman Clarke disait: "La différence entre le politicien et l'homme d'Etat est la suivante: le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération." Et quand nos imbéciles auront évolué au second stade en terme de motivation, alors indépendamment du système de vote, leur comportement sera différent.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.02.08 | 18h52 • Mis à jour le 15.02.08 | 18h53
Vaclav Klaus est réélu à la tête de la présidence tchèque

Le président tchèque, Miloslav Vlcek [(N.d.S.) Bien vu, on sent que le bougre a relu sa copie!], a été réélu par le Parlement, vendredi 15 février à Prague, pour un second mandat de cinq ans, a annoncé le chef de la chambre basse, Miloslav Vlcek. (N.d.S.) T'es sûr, c'est pas Václav Klaus?

Candidat du Parti démocratique civique (ODS), M. Klaus, 66 ans, connu pour ses idées ultra-libérales et son goût de la provocation, a obtenu une majorité de 141 voix parmi les 279 parlementaires présents qui ont voté à main levée. Son unique rival, l'économiste libéral tchéco-américain Jan Svejnar, 55 ans, soutenu par les Verts et les sociaux-démocrates d'opposition, a obtenu 111 voix. Présent sur la scène politique depuis la "révolution de velours" de 1989, et fondateur du parti de droite ODS, M. Klaus avait fait campagne sur le thème de la "continuité". "Avec moi, vous n'aurez pas de surprise", avait-il souligné. Cet homme de 66 ans a été successivement premier ministre tchèque (1992-1997), président de la Chambre des députés (1998-2002), puis avait succédé à Vaclav Havel à la présidence de la République en 2003. 
"EURORÉALISTE" ET NON EUROSCEPTIQUE
Cet économiste adepte des théories libérales du monétariste Milton Friedman, grand admirateur de la conservatrice britannique Margaret Thatcher, s'est forgé une image de champion des "libertés individuelles" et de la lutte contre toute règlementation. A contre-courant des mesures contre le tabagisme adoptées par plusieurs pays européens, M. Klaus considère que le "tabagisme passif ne représente pas une menace suffisante pour justifier interdictions, ordres ou règlementations". 

(N.d.S.) Ah ben c'est rare pour un non-fumeur, par contre c'est classique pour un Václav Klaus. Comme un gosse, à 66 ans il est encore dans l'âge de l'opposition systématique, l'âge des défis stupides, la découverte de sa personne et l'affirmation de son entité. A se demander s'il ne va pas commencer à fumer de l'herbe et se faire tatouer un piercing.. Il s'est également lancé dans une croisade personnelle contre "l'hystérie" des écologistes. Pour lui, les mesures de protection du climat adoptées par Bruxelles, en janvier, sont "une erreur tragique" car elles représentent "une limitation inutile de l'activité humaine". Grand défenseur de "l'identité nationale" tchèque, celui qui se dit "euroréaliste" plutôt qu'eurosceptique, a toujours obstinément refusé de faire flotter le drapeau européen sur la présidence tchèque. (N.d.S.) C'est stupide, mais c'est vraiment un moindre mal par rapport à d'autres de ces initiatives.
Samedi 16.2.2008
L’élection présidentielle a suscité une énorme attention des téléspectateurs tchèques
La réélection de Vaclav Klaus à la fonction de président de la République tchèque a attiré un nombre record de téléspectateurs. 

Vendredi matin, près de 1 million 400 000 Tchèques étaient devant leur petit écran et la moyenne de l’audience pendant l’émission en direct était de plus de 850 000 téléspectateurs. (N.d.S.) Et c'est quand qu'ils ont bossé? Rappelons que la Tchéquie compte un peu plus de 10 millions d’habitants. Dans la soirée du vendredi 15 février, quand Vaclav Klaus a été réélu président de la République tchèque, l’audience était de plus d’un million de téléspectateurs. (N.d.S.) Moins que le matin, forcément, on était tous au bistrot.
La-croix.com, sans date, sans auteur. Vaclav Klaus réélu président tchèque pour 5 ans
Le président sortant Vaclav Klaus a été réélu de justesse vendredi à la tête de la République tchèque, a annoncé le responsable du Parlement, Miloslav Vlcek. Le chef de l'Etat a obtenu le soutien de 141 députés et sénateurs au troisième tour de scrutin au Parlement. Il avait besoin de 140 voix pour être réélu. Il était opposé à Jan Svejnar, un professeur d'université aux Etats-Unis favorable à l'adoption rapide de l'euro, qui a obtenu 111 suffrages. L'eurodéputée Jana Bobosikova qui s'était inscrite mardi avait retiré sa candidature dans la journée. Samedi 8 février, il n'avait manqué qu'une voix à Vaclav Klaus au Parlement tchèque pour être réélu. Il avait recueilli 139 suffrages contre 113 à Jan Svejnar au troisième tour de scrutin. Le titre de président de la République tchèque est largement honorifique, même si le chef de l'Etat possède le pouvoir de choisir le premier ministre et de nommer les juges à La Cour constitutionnelle ainsi que les membres du conseil de la Banque nationale.

Vaclav Klaus, 66 ans, avait été élu en 2003, succédant à son rival de toujours, l'ancien dissident et homme de théâtre Vaclav Havel, et est une figure éminente de la politique tchèque depuis près de deux décennies. (N.d.S.) Ah ben c'est vraiment bien résumé, propre, tout y est en 1 paragraphe, 204 mots, et 1217 caractères. Du beau boulot, sans dec, chuis content de ne pas acheter la version papier, parce que les fils RSS sont largement suffisants.
Dimanche 17.2.2008
Les allocutions de certains parlementaires sont l’objet de la critique du président de la République
D’après le président de la République, Václav Klaus, qui vient d’être réélu pour un mandat de cinq ans, les allocutions qui ont été prononcées contre lui par le président des sociaux-démocrates, Jiří Paroubek, le président des Verts, Martin Bursík et le sénateur Martin Mejstřík, ont été à l’origine de certaines pratiques mafieuses lors de l’élection présidentielle, surtout entre les deux journées d’élection. (N.d.S.) Tant qu'il ne s'agit que de paroles... tu peux toujours porter plainte pour diffamation, on est en démocratie non? Et dans 6 ans, les mafieux seront condamnés à te présenter des excuses, cool.


Le candidat présidentiel vaincu à propos de l’avenir des sociaux-démocrates
Jan Švejnar, qui a été battu à la présidentielle par l’actuel président de la République, Vaclav Klaus, a déclaré que les sociaux-démocrates représentaient un parti de l’avenir et que ses préférences de vote ne pouvaient qu’augmenter. Jan Švejnar a fait cette déclaration devant les membres du Comité exécutif du parti social démocrate qui analysait les résultats de l’élection présidentielle. (N.d.S.) Il n'allait pas cracher dans la soupe non plus, attends ce sont eux qui l'ont présenté aux présidentielles. Et il a dit quoi aux membres du Comité exécutif du parti civique et des Verts? Comme il souhaite rester en politique sans savoir dans quel camp, il ménage le loup et la chèvre. "Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que du vent." George Orwell.
Le président des chrétiens-démocrates pourrait revenir au gouvernement
Le président des chrétiens-démocrates, Jiří Čunek, pourrait revenir au gouvernement, après un accord avec le ministre des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg. 

Ce dernier a, en effet, déclaré qu’il quitterait le gouvernement de Mirek Topolánek, si Čunek revenait. En plus de cela, le chef de la diplomatie tchèque doit subir une opération chirurgicale.(N.d.S.) Tiens bon Monseigneur, ne lâche rien à cette ordure nauséabonde de Čunek. Ce foutre n'a rien à faire en politique. C'est un xénophobe avéré, unconcussionnaire totalement immoral malheureusementsoutenu par son camp, afin que ce dernier conserve une majorité parlementaire à droite. Ne lui lâche rien Charles. Prompt rétablissement et bonne santé Monsieur le Duc (c'est le préféré de ma chérie d'amour, qui lui a servi d'interprète au pied lavé parce que le traducteur officiel avait chopé la foire liquide après avoir abusé des petits fours pâte-d'anchois servis à l'ambassade tchèque de Ljubljana lors de la conférence bilatérale sur l'adoption d'un règlement à l'amiable du contentieux relatif à la taille du noyau de cerise bio dans le clafouti standard européen... bref... c'est son préféré, Karel Schwarzenberg, à ma cherie.)


Lundi 18.2.2008
Le groupe des sénateurs de l’ODS portera plainte contre Josef Novotný
Le groupe du Parti civique démocrate ODS dans le Sénat tchèque portera plainte, ce mardi, contre le sénateur Josef Novotný. Selon ce dernier, un des sénateurs de l’ODS lui aurait proposé deux millions de couronnes, quelque 80 000 euros, pour son soutien au candidat de l’ODS à la présidence de la République Václav Klaus. Les sénateurs de l’ODS accusent maintenant Josef Novotný de mensonge et lui demandent qu’il publie le nom de la personne qui lui aurait proposé le pot-de-vin. Le sénateur Josef Novotný refuse cependant et ne veut donner les informations sur cette affaire qu’à la police. (N.d.S.) Classique, et tellement habituel qu'il n'en sortira rien. Je me demande seulement pourquoi il n'a pas pris les 2 millions, vu que de toute façon Václav Klaus allait passer? Il n'aurait donc rien influencé, et se serait graissé les fouilles en passant. Enfin moi à sa place je les aurais pris les 2 millions, sans dec... argent facilement gagné sans mauvaise conscience.
Le médecin Pavel Trpák propose de renoncer à sa candidature au sénat au profit de Jan Švejnar

Le candidat de la social-démocratie tchèque pour les élections sénatoriales de cet automne, Pavel Trpák, est prêt à renoncer à sa candidature pour céder la place à l’économiste Jan Švejnar. Ce dernier a été le candidat de l’opposition pour les élections présidentielles ayant abouti, ce vendredi, à la reconduction du président actuel Václav Klaus. Le médecin Pavel Trpák se déclare convaincu que Jan Švejnar devrait rester actif dans la politique tchèque. Pour cette raison il propose de renoncer à sa candidature et de soutenir pleinement celle de Jan Švejnar. (N.d.S.) Jan? Socialo? Chez Jiří Paroubek? Me foutez pas la trouille...
Le comité du KDU-ČSL de Hradec Králové appelle Jiří Hanuš à renoncer à son mandat de député
Le Comité régional du Parti chrétien-démocrate KDU-ČSL de Hradec Králové a appelé le député Jiří Hanuš à renoncer à son mandat dans la Chambre des députés tchèque. Ils lui reprochent d’avoir voté, lors de l’élection présidentielle, pour le candidat du Parti civique démocrate ODS Václav Klaus et de ne pas avoir respecté la décision négative sur la candidature de Václav Klaus prise en décembre dernier. Selon le vice-président du KDU-ČSL de Hradec Králové, Vladimír Derner, en votant pour le président sortant Jiří Hanuš aurait manqué à sa promesse et nui à la crédibilité de son parti. (N.d.S.) Eh ouais kamarade, tu n'es qu'un pion. L'initiative individuelle, l'âme et conscience personnelle c'est pas du goût des partis. 

Soit tu suis la ligne politique décidée, soit tu fous le camp et renonce à tes émoluments, tes remboursements de frais forfaitaires, ta voiture et ton chauffeur de service, ton appartement au centre de Prague, tes drinks subventionnés à 0,35€ à l'assemblée, pour redevenir simple gestionnaire de coopérative kolkhozienne.
L’élection présidentielle au suffrage direct, prochain en jeu
[18-02-2008] Par Anna Kubišta
Retour sur la journée de vendredi, avec les réactions à chaud, aux portes de la Salle espagnole au Château de Prague où se déroulait le scrutin.
Erik Tabery, commentateur et observateur de la vie politique tchèque pour l’hebdomadaire Respekt, a rappelé que la réélection de Václav Klaus n’était pas une surprise, même si sa victoire n’a pas été écrasante puisqu’il a fallu deux tours et bien des tergiversations:

«Selon moi, il n’y aura pas de grands changements pour le pays, à l’avenir. Il s’agit d’un président qui aime bien parler de ses thèmes fétiches, c’est un homme politique qui apprécie mettre en avant ceux-ci plutôt qu’un homme politique qui intervient dans la politique intérieure, ce qui est important, mais c’est dû notamment aux pouvoirs du président. Du coup, il essaye d’intervenir dans des thèmes de politique extérieure comme l’UE ou le réchauffement climatique.» (N.d.S.) Avec l'évident succès qu'on lui accorde.
En attendant, cette élection présidentielle aura suscité plus d’une bisbille au sein de la coalition gouvernementale composée de ministres du Parti civique démocrate (ODS) soutenant Václav Klaus, de chrétiens-démocrates partagés et surtout des Verts soutenant ouvertement Jan Švejnar. Au point que des rumeurs ont un moment même évoqué la possibilité d’une réelle scission. RP a demandé à Jiří Žák, sénateur ODS de Bruntál, si des risques similaires existaient:
«Non, je ne pense pas. L’élection du président de la République est quelque chose à part de ce qui se passe dans la coalition. Il y a eu beaucoup d’émotion, mais à mon avis ça ne changera rien du tout.» (N.d.S.) Si les élections devaient vraiment changer les choses, il y a longtemps qu'elles auraient été interdites, tout le monde sait ça.

Kateřina Jacques, députée Vert, est du même avis, même si elle reconnaît que les relations ont pris un coup:
«C’est difficile à prévoir, mais nous disons depuis le début que l’élection ne peut avoir de conséquences sur le travail de la coalition, que ce sont deux choses distinctes. Mais il est vrai que les relations entre les personnes ont été mises à mal. Il va falloir évaluer la situation de manière rationnelle et déterminer si on va pouvoir fonctionner dans la coalition comme auparavant. Je crois fermement que oui, en tout cas, la volonté est là de notre côté.» (N.d.S.) Forcément, après avoir soutenu le jeune frondeur, celui-ci ayant perdu la partie, vous réintégrez la meute de hyènes la queue entre les jambes, comme si de rien n'était. Mais la meute de hyènes a la mémoire longue et la revanche belliqueuse. Ca va chier pour vous jeunes effrontés, souvenez-vous de la trahison du petit Nicolas aux présidentielles 1995, il n'est plus jamais rentré dans les good-books de Chirac. Ceci-dit, ça ne l'a pas empêché de devenir pontife de la République, grand pote du dictaterroriste libyen, puis mari d'un top model international.
Une chose est sûre, jamais auparavant la question de l’élection du président au suffrage direct n’aura été autant évoquée. Les accusations de corruption, les blocages répétés et autres disparitions de députés se faisant soudainement porter pâle semblent au moins avoir crée, au-delà des dissensions, un consensus d’un bout à l’autre du spectre politique.

Bohuslav Sobotka, député social-démocrate:
«Cela fait longtemps que la social-démocratie soutient l’idée du suffrage direct. Il est temps de vite revenir au projet de loi que nous avons déposé au Parlement. Et nous serons satisfaits si, outre le parti social-démocrate, les autres partis décident de le soutenir.»
Même du côté de l’ODS, il semble que la question du suffrage direct ne fasse pas débat. Jiří Žák:
«C’est un sujet actuel depuis longtemps. Mais ce n’est pas seulement une question de changer le système de vote, il faut changer la Constitution, la position du président dans le système. Le débat est pertinent, il doit se faire, mais je n’ai aucune idée de son issue.»
Une inconnue évidemment due aux changements constitutionnels nécessaires, ce qui promet encore des débats houleux entre les deux grands partis, l’ODS et la social-démocratie, qui ont chacun leur vision de la présidentielle.
Quelle sera la présidence de Václav Klaus lors de son dernier mandat?
[18-02-2008] Par Jaroslava Gissübelová

Vendredi dernier, Václav Klaus a gagné son dernier duel: par une majorité étroite de 141 voix des députés et sénateurs, il a battu son unique adversaire, Jan Švejnar, restant ainsi président de la République pour les cinq prochaines années. Quelle sera la présidence de Václav Klaus lors de son dernier mandat? Que peuvent en attendre les citoyens tchèques et le monde?
«Je serai le président de tous les citoyens de la République tchèque et le président de vous tous», a déclaré, quelques minutes après sa réélection, Václav Klaus devant les deux chambres du Parlement, avant de souligner que ceux qui l’ont élu connaissent son programme: le soutien aux valeurs traditionnelles, à la famille, le rejet de l’euthanasie, du réchauffement climatique, la sauvegarde de la monnaie nationale:
«Les traditions millénaires de notre civilisation [(N.d.S.) Pour sûr, on est les seuls millénaires. En dehors des Tchèques, les autres civilisations vivaient de chasse et de cueillette y a seulement 10 ans.], les valeurs chrétiennes [(N.d.S.) Attends Václave, t'es furieux ou quoi? T'es président de la République Tchèque, pas de la Pologne.], l’accent mis sur la famille classique [(N.d.S.) Celle qui habite en HLM, gagne moins du salaire moyen par mois, dont le mari boit l'argent du couple en lisant Blesk et vote con-muniste pour faire chier son voisin de palier?], sur le respect de chaque vie humaine [(N.d.S.) Même de tes adversaires politiques?] sont des valeurs que je respecte. 

Ce qui n’est pas mon programme, c’est de vivre dans une société qui interdira la cigarette, mais dans laquelle la drogue sera tolérée, le mariage sera une institution vouée à la disparition et dans laquelle seuls les partenariats seront contractés à la mairie, dans laquelle on donnera la ‘bonne’ mort aux personnes malades, une société qui nous ordonnera ce que nous devons boire et manger. Ce qui n’est pas mon programme non plus, c’est un avenir dans lequel la République tchèque ne défendra pas ses propres intérêts [(N.d.S.) Les siens ou les tiens?], mais se soumettra passivement à la volonté des fonctionnaires des institutions internationales, où la monnaie tchèque sera considérée comme une relique du passé. Moi, je soutiendrai l’existence de notre monnaie aussi longtemps que cela sera avantageux pour nos citoyens. Et surtout, je vais œuvrer en vue de la liberté et de l’union nationale.» [(N.d.S.) Dis-donc y a du boulot comme sur un toit d'église. Tu fais quoi dans les prochaines 50 années?]
L’union des partis politiques est pour Václav Klaus une condition du succès de la prochaine présidence tchèque de l’Union européenne:

«J’ai toujours accentué un certain esprit de concorde, une solidarité, une coexistence, une union à tous les niveaux et bien évidemment aussi en ce qui concerne notre présidence de l’UE.» [(N.d.S.) Notre présidence de l'U.E.? Mais t'es pas concerné mon chéri, t'as pas la foi en l'Europe, ni sa bannière au château.]
A la question de la Radio tchèque de savoir ce qu’il pense de la prochaine élection présidentielle au suffrage universel, Václav Klaus s’est déclaré contre:
«Je ne suis pas partisan d’une démocratie directe, je n’ai pas l’impression qu’il faille organiser des referendums ou voter au suffrage universel [(N.d.S.) Et paf, les pieds dedans, t'as pas dit "je serai le président de tous les citoyens de la République tchèque"? Ou le "tous" signifie seulement ceux qui pensent comme toi?], au contraire: les deux dernières élections présidentielles ont dévoilé tous les problèmes que pose le scrutin public. (N.d.S.) Ah bon? Tu développes un peu? Je suis convaincu que le scrutin secret s’avère être le plus juste.»(N.d.S.) Là chuis d'accord avec toi.
Au quotidien Mladá fronta Dnes, Václav Klaus a dit que cette élection avait été un combat de principe pour la politique tchèque, en général, un combat pour l’interprétation des dix-huit années écoulées depuis la Révolution de velours. Plus encore, il s’agissait, selon Václav Klaus, d’un combat entre le système des valeurs libérales conservatrices basé sur les libertés individuelles et le dictat des «élus.» La victoire sur Jan Švejnar a été une nouvelle défaite de ceux qui, depuis 1990, préconisent le dictat des «élus», a indiqué le président réélu dans sa première interview à la presse écrite.

(N.d.S.) "La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir" disait Mario Vargas Llosa. A la lecture de ces dernières lignes, je me demande bien selon quelle perspective notre Václav regarde la politique?
Epilogue
Ben voilà, une action de plus dont la politique tchèque ne sort pas grandie. Et ils n'ont pas parlé de la photo montrée en direct à la télévision par Jiří Paroubek attestant formellement de l'évidente pression qu'exerçait Ivan Langer sur Evžen Snítilý qui dut quitter la salle pris de malaise. Et ils n'ont pas parlé de ... qui les a clairement entendus parler de ... dans le couloir, alors qu'il allait pisser, et aussi de ... qui aussi a tout entendu à propos de ... alors qu'il revenait de faire caca... Bref, Edouard Herriot disait "la politique, c'est comme l'andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop" (encore que je ne suis pas spécialement de son avis ni sur la politique, encore moins sur l'andouillette). Mais là, sans dec, ça rougnote la merde sale, que c'en est indécent.