Mais que penser de l’état de santé des banques ?
Des signes inquiétants laissent à penser qu’un retour de 2008 et d’une crise générale de l’illiquidité ne sont plus très éloignés.
Les banques rechignent de plus en plus à se prêter entre elles, malgré la présence de liquidités excédentaires sur le marché.
Elles ont acheté, comme dans un mouvement panurgique, des obligations d’Etats, dont la cote elle-même se dégrade.
Les afflux de fonds bancaires vers la BCE en juillet et en août surtout ont considérablement augmenté (un pic de 150 milliards en août). Ils passent actuellement à nouveau le cap des 110 milliards.
La BCE, de son côté, a plutôt mystérieusement octroyé un prêt de 500 millions de dollars à une banque européenne dont elle tait le nom.
Tous ces éléments suggèrent très fortement que le calme actuel n’est qu’apparent et que la houle gronde.