genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h35
l'histoire: Jo, jeune médecin, est à la recherche d'un remède pour son frère qui souffre d'une maladie des muscles. Jo est enrôlé dans l'équipe du Docteur Muller-Larousse, qui dirige un projet de recherche permettant d'augmenter les capacités physiques humaines grâce à l'implantation de muscles artificiels. Mais les événements prennent une tournure terrifiante.
la critique d'Alice In Oliver:
On pouvait légitimement se demander l'intérêt de porter une suite au premier Anatomie. Certes, le premier film était un thriller efficace et de bonne tenue mais rien d'exceptionnel non plus.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si le réalisateur du premier semble s'être désintéressé de ce projet.
Ici, c'est donc Stephan Ruzowitcky (à tes souhaits !) qui signe Anatomie 2, réalisé en 2003.
Anatomie 2 reprend donc la même trame que son prédécesseur. Jo, un étudiant en médecine, veut à tout prix guérir son frère malade d'une pahologie qui le paralyse complètement au niveau des membres inférieurs.
Jo pense avoir trouvé le début de la solution en rejoingnant un mystérieux groupe de docteurs, s'affirmant comme des anti-Hippocrate.
Ces derniers pratiquent sur quelques patients et sur eux-mêmes des produits interdits et testés en laboratoire.
Evidemment, toutes ces expériences augmentent considérablement leurs capacités physiques. En quelque sorte, ce sont presque des sur-hommes.
Jo entre alors dans ce mouvement quasi-sectaire. Lui aussi participent à tous ces tests interdits. Mais peu importe puisqu'il pense alors pouvoir sauver son film.
Evidemment, toute la thématique porte autour de ces apprentis-sorciers qui ont pour but de jouer à Dieu. Seul problème, le premier film semblait déjà avoir fait le tour du sujet. Donc, Anatomie 2 n'apporte pas grand chose de plus, si ce n'est son lot de séquences violentes et assez gratinées.
Clairement, on n'est plus dans le thriller mais dans le film d'horreur. Donc en résumé, une mauvaise suite, ennuyeuse, laborieuse et surjouée par des interprètes qui semblent eux-mêmes peu motivés par cette production nauséabonde.
Note: 04/20
Note naveteuse: 14/20