Edward fait craquer Bella une fois de plus ...

Publié le 25 août 2011 par L'Autre Monde @LautreMonde1

Et c'est partie pour le deuxième chapitre de la fan fiction écrite par Ankoda (corrigé par Coralie),"Mes plus belles années ou non !". Si vous désirez lire le premier chapitre rendez vous sur le côté droit du site dans la catégorie "Fan Fiction d'Ankoda"

                        

-Saurais-tu, par hasard, où est-ce que l’on trouve les emplois du temps pour les premières ?

D'accord, en plus d'être canon, il avait une voix super sexy. D'ailleurs, tout était sexy chez lui. Mais d'où sortait ce mec ? Comme il continuait de me dévisager en attendant une réponse, je m'empressais de lui parler avant qu'il ne choisisse de s'adresser à quelqu'un d'autre :

-Euh oui, généralement on les récupère dans le bureau d'accueil, juste là.

Je me retournais pour lui indiquer d'un geste ledit bureau, de l'autre coté du hall d'entrée où nous nous trouvions. Il jeta un regard dans cette direction et me regarda à nouveau.

-Merci, je vais y aller alors. Au fait, je m'appelle Edward, Edward Cullen.

Il m'adressa un sourire en coin qui me fit me sentir toute chose. J'essayais de reconnecter mes neurones pour pouvoir lui répondre.

-Cullen, comme le nouveau docteur ?

-Et oui, c'est mon père. Tu l'as déjà rencontré ? Il n'a commencé qu’il y a deux jours !

Il me regarda d'un air étonné. Je n'allais certainement pas lui dire que j'avais rencontré son père après être tombée en m’asseyant à coté de ma chaise, hier matin, parce que je n'étais pas bien réveillée. J'avais eut tellement mal que je pensais avoir le coccyx cassé !

-Oui, mon frère est malade. Une affreuse maladie dégénérative qui lui ronge le cerveau.

Il écarquilla les yeux de surprise, puis, voyant que je souriais, il eut un petit rire.

-C'est bizarre, j'ai une sœur qui a le même problème ! ajoutât-il en m'adressant un clin d'œil.

J'hésitais une seconde, puis décidais de ne pas laisser passer ma chance et d'en apprendre un peu plus sur lui.

-J'allais justement chercher mon emploi du temps, je t'accompagne si tu veux.

Il ouvrit la bouche pour me répondre mais, au même moment, Angela et Jessica réapparurent à coté de moi, chacune la tête baissée sur une feuille de papier.

-Tiens on t’a pris un emploi du temps, on commence par un cours d'anglais salle …

Angela s'arrêta de parler en relevant la tête pour me donner ma feuille. Edward lui sourit et elle le regarda bouche bée.

-Où étais tu passée encore B ? Si tu es dans la lune dès le premier jour ça promet ! Oh, salut !

Jessica venait de remarquer à son tour que je n'étais pas seule.

-Les filles, voici Edward, le fils du nouveau médecin. Edward, je te présente Angela et Jessica, mes amies. Et moi c'est Bella, ajoutais-je.

Je me faisais l'effet d'une présentatrice télé en désignant chacun. Jessica le regarda de la tête aux pieds avec ce sourire que je connaissais bien ; celui qui voulait dire : « Je veux ce garçon ». Généralement, elle finissait toujours par obtenir ce qu'elle voulait. Elle était belle dans son genre, 1m75, de longs cheveux châtains clairs, des yeux bleus et un corps comme les hommes les aiment, avec tout ce qu'il faut là où il faut. Ses parents avaient les moyens et elle avait toujours les dernières fringues à la mode. D’habitude, cela ne me gênait pas mais je ressentis alors de la tristesse et une envie soudaine d'être différente quand Edward se tourna vers elles en souriant et dit de sa voix de velours :

- Salut, enchanté de vous rencontrer, amies de Bella.

Jessica gloussa et même Angela la timide se mit à rougir en lui souriant à son tour, ce qui m'énerva inexplicablement. J'avais maintenant hâte de m'éloigner de ce garçon qui, visiblement, était un vrai dragueur. J'avais très envie de rencontrer de nouvelles personnes cette année et plus particulièrement de trouver un petit ami. En effet, ma vie sentimentale, pour une fille qui allait fêter ses 17 ans dans quelques jours, était un vrai désert. Mais hors de question que je craque pour un type dans son genre. Le genre à vous plaquer aussitôt qu'il aura obtenu ce qu'il voulait. Mais même en sachant à quoi m’attendre, un sourire en coin de plus et je serais prête à répondre oui à tout ce qu'il voudrait! Reprends-toi Bella, reste concentrée, me sermonnais-je intérieurement.

-Bon, ben on va aller en anglais alors, on y va les filles?

Elles se tournèrent toutes les deux vers moi en me foudroyant du regard et le fait que ce soit Angela la sérieuse qui me dise : « mais on a le temps B, on n’est pas pressées ! », me fit m'interroger sur le pouvoir de séduction d'Edward. Si au bout de deux secondes, Angela en oubliait la rentrée, il fallait vraiment s'éloigner de lui au plus vite!

-Il faut que j'y aille aussi, nous dit-il en nous gratifiant d'un sourire, à bientôt j'espère.

Sur ce, il nous tourna le dos et se dirigea vers le bureau d'accueil sans nous laisser le temps de répondre. J'en profitais pour remarquer que son coté pile était aussi parfait que son côté face. Mes yeux descendirent, contre ma propre volonté, en direction de ses fesses et, comme s'il avait sentit mon regard sur lui, il se retourna et me fit un clin d'œil. Je rougis, mais il continua son chemin. Les hurlements hystériques des filles me firent reprendre mes esprits.

-Oh my god, mais d'où sort-il celui-là ? Il me le faut!

-Vous avez vu ces yeux ? Whaou, il est trop beau, ajouta Angela.

- Calmez-vous, il va vous entendre. Et si vous voulez mon avis, ce gars est un vrai dragueur!

- Et alors, où est le problème? me répondit Jessica, en détachant enfin les yeux d'Edward qui avait disparu dans le bureau.

Je ne pris pas la peine de lui répondre, me contentant de lever les yeux au ciel. Je pris mon emploi du temps des mains d'Angela et dis:

-Bon ben moi je vais en cours, quand vous serez prêtes, rejoignez- moi.

Je partis aussitôt en direction de la salle de littérature anglaise où nous avions notre premier cours. Tous les élèves commençaient d'ailleurs à se rendre dans leurs classes car la sonnerie annonçant le début des cours était sur le point de retentir.

Même si je m'en plaignais souvent, j'aimais bien ce petit lycée. Il n'y avait que trois classes par année d'étude et j'avais beau trouver exaspérant de voir toujours les mêmes têtes, d'un certain coté c'était rassurant. Bien que cette année, apparemment, nous ayons un nouveau!

Ma mère m'avait fait flipper cet été en parlant de me faire venir vivre avec elle à Phœnix, en Arizona. Elle voulait m'inscrire dans un lycée de 3000 élèves où je ne connaissais personne, mais quand mon père lui avait fait remarquer qu'il faudrait qu'elle s'occupe un minimum de moi si j'allais vivre avec elle, elle avait vite renoncé à ses projets, prétextant que Charlie déprimerait sans moi. Visiblement, ça ne la dérangerait pas de me voir que deux ou trois jours par an.

En arrivant dans ma salle de cours je me dis que ce n'était vraiment pas le moment de penser à mes problèmes familiaux. Cela me mettait invariablement dans un état impossible et le prof allait se demander pourquoi je pleurais à son premier cours, sans parler des autres élèves.

Je filais m'installer vers le fond de la salle car, même si la littérature était ma matière préférée, je n'aimais pas être au premier rang. Angela et Jessica arrivèrent presque aussitôt avec le reste de la classe.

-On se met comment? demanda Jessica.

-Je ne veux pas être toute seule, dit aussitôt Angela.

Je ne pus retenir un sourire. Angie était comme ça depuis toujours, à stresser pour rien, comme le fait de s'asseoir à coté de quelqu'un autre que Jessica ou moi. Comme je me doutais que Jess, elle, voulait quelqu'un à coté d'elle pour bavarder et, surtout, pour arriver à suivre le cours en recopiant les notes de sa voisine, je me dévouais pour rester seule.

-Installez-vous où vous voulez, ça ne me dérange pas.

-A tout à l’heure, alors, me dit Jessica.

Angela l'entraina vers une table au devant de la classe et tout le monde pris place, pendant que le professeur, monsieur Molina, s'installait et demandait le silence.

Pendant qu'il faisait l'appel, je remarquais que nous n'étions que des filles dans cette classe. Nous avions toutes les trois choisies les options littérature et langues étrangères mais apparemment les garçons de seconde année avaient préféré les maths! Je me dis que ça promettait de beaux crêpages de chignons en perspective lorsqu’on frappa à la porte, interrompant monsieur Molina dans sa lecture de la liste des auteurs au programme cette année.

- Entrez, dit-il.

La porte s'ouvrit et j'entendis plusieurs petits cris de stupéfaction lorsqu’Edward Cullen entra dans la classe en compagnie du proviseur. Ils se dirigèrent vers le bureau du professeur.

-Excusez-moi, monsieur Molina, d'interrompre votre cours, mais monsieur Cullen, ici présent, est un nouvel élève et, suite à une malencontreuse erreur, nous l'avions inscrit avec les scientifiques alors qu'il désirait suivre les cours de littérature.

-Ah très bien, nous allons lui trouver une place, dit Molina qui était apparemment ravi de ne plus être le seul mâle de cette classe.

-Je vous laisse alors, dit le proviseur en sortant.

-Allez vous asseoir, Mr Cullen, nous commencions justement le cours.

Edward se tourna vers la classe et des murmures se firent entendre. J'étais tellement stupéfaite par son apparition que je n'avais pas encore remarqué que la seule place libre se situait à côté de moi.

Ce n'est que lorsqu’il fut juste devant ma table que je compris. Il me regardait en souriant et je sentis le feu de mes joues qui s'empourprèrent lorsqu’il s'assit, sous le regard de la classe tournée vers nous.

Monsieur Molina repris son cours et, à mon grand soulagement, tout le monde repris sa place. Cependant, les conversations à voix basse continuèrent et j'en devinais facilement le sujet: le canon à mes cotés. Je n'osais pas bouger, ni regarder dans sa direction, aussi je sursautais quand il murmura :

-Ravi de te revoir si vite, Bella, c'est bien ça?