Libye : Kadhafi, fin d’une dictature.

Publié le 23 août 2011 par Ps76

Le Parti socialiste se réjouit de la fin du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi. Cette victoire de la liberté sur l’oppression est d’abord celle des Libyens dont il salue le courage dans cette lutte. Il s’incline devant la mémoire de tous ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie.

Le Parti socialiste exprime également sa gratitude à l’égard de ceux qui se sont mobilisés pour aider le peuple libyen, notamment les militaires engagés dans les opérations de la coalition internationale.

Qu’il s’agisse de la condamnation de la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en 2007 ou du soutien nécessaire à apporter pour protéger les Libyens d’une répression sanglante de la part d’un régime coupable d’exactions criminelles, le Parti socialiste a eu une attitude claire et responsable. Il a condamné sans relâche la tyrannie et exprimé dès le début sa solidarité avec les insurgés. Il a soutenu l’intervention de la coalition internationale, notamment celle de la France, autorisée par la résolution 1973 du Conseil de sécurité, afin de protéger la population civile de Libye.

Avec la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye entre dans une nouvelle période de son histoire. Beaucoup est à faire pour reconstruire le pays et, sur le plan politique, tout est à inventer.

Le Parti socialiste espère un retour rapide à la paix civile et au calme. Dès que possible, le Conseil national de transition devra adopter les mesures nécessaires pour engager la Libye sur la voie de la transition démocratique dans le respect de la souveraineté, de l’unité du pays, des libertés et des droits de l’homme ainsi que des intérêts de toutes les composantes de la société libyenne.

L’ensemble des acteurs internationaux, l’ONU, l’Union européenne, la Ligue arabe et l’Union africaine doivent se mobiliser pour aider les Libyens pour que la transition vers la démocratie devienne une réalité, notamment à travers des élections libres. Après les fautes commises lors des révolutions tunisiennes et égyptiennes, la France doit être en première ligne pour que l’Europe soit au rendez-vous de la coopération pour accompagner le peuple libyen sur la voie de la démocratie et de la reconstruction du pays.