Ce qui a déclenché le mouvement d’humeur ? L’endettement pharaonique de certains clubs et l’incertitude qui pèse sur les salaires. L’Association des footballeurs espagnols a en effet été saisie de la question de nombreux salaires impayés auxquelles étaient confrontés quelque 200 joueurs dans les deux premières divisions espagnoles. Après deux semaines de négociation, employeurs et syndicats sont parvenus in extrémis à un accord aujourd’hui :
« Le comité de grève de l’AFE et la Ligue de football professionnel ont passé un accord qui garantit les salaires des footballeurs de différentes façons », a expliqué l’Association des footballeurs espagnols dans un communiqué« .
Cependant, ironie du sort, à peine l’Espagne sortie de ce conflit, voilà que l’Italie est menacée d’avoir à y faire face également..
Forcément, quand ce qui au départ est un sport se voit géré selon les mêmes pratiques que les grosses entreprises, ce que je condamne, il en importe les mêmes contraintes et les mêmes difficultés… Le football capitalistique n’échappe donc pas, lui non plus, aux effets de la crise. Et c’est très bien ainsi : je ne vois pas pourquoi ce milieu échapperait aux plans d’austérité, à prévoir probablement là aussi dans les mois qui viennent, alors que les autres travailleurs se voient si durement touchés et doivent courber l’échine.
Mais comme aux temps romains, peut-être que si l’on touche au pain et aux jeux au coca , à l’alcool et au foot, les foules s ‘éveilleront enfin pour abattre ce capitalisme carnassier ?
Et oui les gens, un autre monde est possible….