Dans la peau Garcia Hotspur, un jeune gringalet accessoirement chasseur de démons vous partirez à la recherche de votre petite amie disparue. Paula de son petit nom, est une blondasse assez aguicheuse complètement possédée par Flemming, le grand méchant qui en a après votre peau. Et voila on tient déjà notre intrigue, c’est au guidon de votre moto et dans le chaos le plus total que vous commencerez votre aventure…et vous risquez de ne pas en sortir indemne.
Manette en main on se rend bien compte que nous sommes face à un jeu totalement psychédélique à la sauce nippone. Beaucoup de sang, du sexe, des personnalités tourmentées et une ambiance inimitable. Au niveau sonore on retrouve un Akira Yamaoka au mieux de sa forme, le compositeur de la série des Silent Hill nous plonge dans un environnement sonore oppressant et mystérieux, du grand art. Côté doublage c’est également du très bon avec un héros charismatique et des répliques savoureuses. Ce sont d’ailleurs ces mêmes répliquent qui octroient au jeu un second degré bienvenue face à des phases qui dérangent. En effet le jeu nous offre ici un déluge de gore et de folie, cannibalisme, décapitation, éviscération et bien d’autres choses vous attendent, âmes sensibles s’abstenir !
Dôté d’une vraie identité, d’une ambiance diablement bien travaillée Shadows of the Damned interpelle. Plutôt jouissif de part son gameplay il n’en demeure pas moins assez basique au final, la faute à des situations trop similaires et une maniabilité énervante. La mise en scène et le côté dément du scénaro mérite tout de même qu’on s’y attarde.
Conclusion : 7/10
Successeur spirituel de Killer 7, bien qu’il ne soit pas aussi culte que ce dernier en ces temps de vache maigre et de sable chaud Shadows of the Damned vous fera passer un petit trip sympathique aux pays des démons, n’oubliez pas votre torche la nuit risque d’être longue, très longue…