Test de Shadows of the Damned (XBOX 360)

Envie de sensations fortes ? Ça tombe bien ! Shadows of the damned vous emmène tout droit pour un voyage en enfer. Cette nouvelle production chapotée par deux grands noms du jeu vidéo à savoir Shinji Mikami et Suda 51 vient jouer ici la carte de l’horreur saupoudré de second degrès.

Dans la peau Garcia Hotspur, un jeune gringalet accessoirement chasseur de démons vous partirez à la recherche de votre petite amie disparue. Paula de son petit nom, est une blondasse assez aguicheuse complètement possédée  par Flemming, le grand méchant qui en a après votre peau. Et voila on tient déjà notre intrigue, c’est au guidon de votre moto et dans le chaos le plus total que vous commencerez votre aventure…et vous risquez de ne pas en sortir indemne.

Armé de votre torche parlante vous partirez exploser quelques zombies et autres créatures du mal pour survivre. La plupart du temps il suffira de caler une ou deux balles dans la tête de vos ennemis pour en venir à bout. Néanmoins les ténèbres vous donnerons du fil à retordre et permettrons à vos ces derniers d’être insensible à vos balles. C’est à ce moment-là qu’ il faudra viser les sources de lumières pour les rendre vulnérables. Plutôt bien pensé, le gameplay s’appuiera sur d’autres mécanismes bien connues notamment face aux boss bien plus impressionnants que robustes.

Manette en main on se rend bien compte que nous sommes face à un jeu totalement psychédélique à la sauce nippone. Beaucoup de sang, du sexe, des personnalités tourmentées et une ambiance inimitable. Au niveau sonore on retrouve un Akira Yamaoka au mieux de sa forme, le compositeur de la série des Silent Hill nous plonge dans un environnement sonore oppressant et mystérieux, du grand art. Côté doublage c’est également du très bon avec un héros charismatique et des répliques savoureuses. Ce sont d’ailleurs ces mêmes répliquent qui octroient au jeu un second degré bienvenue face à des phases qui dérangent. En effet le jeu nous offre ici un déluge de gore et de folie, cannibalisme, décapitation, éviscération et bien d’autres choses vous attendent, âmes sensibles s’abstenir !

La maniabilité est de surcroit assez particulière, notre héros semble rigide et les déplacements imprécis, on tourne péniblement et les affrontements contre les boss sont assez retord. Il faudra jouer de l’esquive et acquérir un certain skill pour maitriser le bestiau. Niveau arsenal rien de très original dans le fond mais plutôt sur la forme, d’une seule pression sur la gâchette votre torche se transforme en pistolet, mitraillette ou autre fusil à pompe, assez classe surtout quand le tout s’optimise et s’upgrade au long de l’aventure. Tout est question d’optimisation : Puissance, capacité, vitesse de rechargement, tout y passe !

Dôté d’une vraie identité, d’une ambiance diablement bien travaillée Shadows of the Damned interpelle. Plutôt jouissif de part son gameplay il n’en demeure pas moins assez basique au final, la faute à des situations trop similaires et une maniabilité énervante.  La mise en scène et le côté dément du scénaro mérite tout de même qu’on s’y attarde.

Conclusion : 7/10
Successeur spirituel de Killer 7, bien qu’il ne soit pas aussi culte que ce dernier en ces temps de vache maigre et de sable chaud Shadows of the Damned vous fera passer un petit trip sympathique aux pays des démons, n’oubliez pas votre torche la nuit risque d’être longue, très longue…