Les orages ont habituellement lieu à la fin d'une chaude journée d'été, quand les cumulonimbus ont atteint leur développement maximal. L'été, le soleil brille plus longtemps et plus fortement en réchauffant l'air. Plus l'air est chaud, plus il monte vite et haut, rencontrant des zones de plus en plus froides qui tentent de les repousser. Ces violents courants d'air verticaux créent des frottements et une séparation des charges électriques. Les particules les plus fines, chargées d'électricité positive, se dirigent vers le sommet. Les plus lourdes chargées d'électricité négative vont vers la base. À cause des mouvements verticaux très violents et puissants, il y a déséquilibre entre les charges électriques à l'intérieur du nuage ainsi qu'à l'extérieur, entre la base négative du nuage et le sol positif. Quand les charges accumulées deviennent trop importantes, et surtout lorsqu'il y a opposition directe entre ces charges, il y a décharge électrique sous forme d'éclair et un orage éclate.
On voit d'abord l'éclair avant d'entendre le tonnerre car la lumière voyage environ 1 million de fois plus vite que le son. En effet la vitesse du son est de 337 m/s alors que la vitesse de la lumière est de 300000 km/s. En comptant le nombre de secondes qui séparent la vision de l'éclair et le bruit du tonnerre et en divisant ce nombre par 3, on peut estimer la distance qui nous séparant de l'orage en kilomètres. Si 9 secondes séparent l'éclair du tonnerre, l'orage est situé à 3 km du lieu où l'on est.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site meteo.org