Soit. Le viol n'a pu être prouvé.
Mais alors... que l'on nous rappelle dans quelles circonstances un viol peut être prouvé lorsqu'il n'y a pas de témoin.
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A la lumière du dénouement de cette affaire, le sentiment suivant domine : c'est bien Nafissatou Diallo qui a été jugée et non DSK dont, à aucun moment, on n'a cherché à sonder la personnalité ; celle d'un homme, futur Président de la République française, qui ne trouve rien de mieux, à l'occasion de ses déplacements, que d'imposer des fellations à des femmes de chambre qu'il voudrait consentantes malgré elles car... il n'est pas nécessaire de faire preuve d'une imagination débordante pour penser qu'elles n'attendent que ça, et plus encore à l'heure du SIDA, même et surtout, celles qui ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse faire leur travail de femme de chambre... et certainement pas un travail de domestique corvéable à merci, corps et biens.
Aussi...
Le procureur ayant décidé que rien n'indique qu'il y a eu contrainte, longtemps on pourra se demander quel pouvait bien être l'intérêt pour cette femme de chambre d'accepter une relation avec DSK (1) ; quant à ce dernier, la question ne se pose pas puisque... comme chacun sait : là où il a retenue, il n'y a pas de plaisir !
Si dans les jours et les semaines à venir DSK devait être coupable de quoi que ce soit, ce serait de vouloir poursuivre une carrière politique à quelque niveau que ce soit.
A ce sujet , on ne peut que vivement souhaiter que ceux qui entourent DSK lui recommandent de se faire rare... très très rare, et de garder le silence.
1 - Une relation de 7mns : une fellation non protégée.
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"... Je suis furieuse contre une société qui m'a éduquée sans jamais m'apprendre à blesser un homme s'il m'écarte les cuisses de force, alors que cette même société m'a inculquée l'idée que c'était un crime dont je ne devais pas me remettre..." - Virginie Despentes dans son ouvrage "King Kong Théorie"
Certes ! Chez une victime, on n'aime rien tant que son traumatisme tétanisant ; aussi, une victime qui ne perd pas le Nord n'est déjà plus tout à fait une victime mais bien... plus prosaïquement : une calculatrice bientôt détestable.
Nul doute ! A défaut de DSK qui a pu garder le silence tout au long de la procédure, évitant ainsi tous les pièges, les faux pas et les déclarations contradictoires, c'est bien Nafissatou Diallo qui a été jugée... victime irrecevable.
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Qu'à cela ne tienne...
La question demeure : que s'est-il passé dans la suite 2806 ?
Monsieur Strauss-Kahn, c'est quand vous voulez !