Magazine Politique

Affaire DSK : longtemps on pourra se demander...

Publié le 24 août 2011 par Sergeuleski

Affaire DSK : longtemps on pourra se demander...

Soit. Le viol n'a pu être prouvé.

Mais alors... que l'on nous rappelle dans quelles circonstances un viol peut être prouvé lorsqu'il n'y a pas de témoin.

***

A la lumière du dénouement de cette affaire, le sentiment suivant domine : c'est bien Nafissatou Diallo qui a été jugée et non DSK dont, à aucun moment, on n'a cherché à sonder la personnalité ; celle d'un homme, futur Président de la République française, qui ne trouve rien de mieux, à l'occasion de ses déplacements, que d'imposer des fellations à des femmes de chambre qu'il voudrait consentantes malgré elles car... il n'est pas nécessaire de faire preuve d'une imagination débordante pour penser qu'elles n'attendent que ça, et plus encore à l'heure du SIDA, même et surtout, celles qui ne demandent qu'une chose : qu'on les laisse faire leur travail de femme de chambre... et certainement pas un travail de domestique corvéable à merci, corps et biens.

Aussi...

Le procureur ayant décidé que rien n'indique qu'il y a eu contrainte, longtemps on pourra se demander quel pouvait bien être l'intérêt pour cette femme de chambre d'accepter une relation avec DSK (1) ; quant à ce dernier, la question ne se pose pas puisque... comme chacun sait : là où il a retenue, il n'y a pas de plaisir !

Si dans les jours et les semaines à venir DSK devait être coupable de quoi que ce soit, ce serait de vouloir poursuivre une carrière politique à quelque niveau que ce soit.

A ce sujet , on ne peut que vivement souhaiter que ceux qui entourent DSK lui recommandent de se faire rare... très très rare, et de garder le silence.

1 - Une relation de 7mns : une fellation non protégée.

***

"... Je suis furieuse contre une société qui m'a éduquée sans jamais m'apprendre à blesser un homme s'il m'écarte les cuisses de force, alors que cette même société m'a inculquée l'idée que c'était un crime dont je ne devais pas me remettre..." - Virginie Despentes dans son ouvrage "King Kong Théorie"

Certes ! Chez une victime, on n'aime rien tant que son traumatisme tétanisant ; aussi, une victime qui ne perd pas le Nord n'est déjà plus tout à fait une victime mais bien... plus prosaïquement : une calculatrice bientôt détestable.


Nul doute ! A défaut de DSK qui a pu garder le silence tout au long de la procédure, évitant ainsi tous les pièges, les faux pas et les déclarations contradictoires, c'est bien Nafissatou Diallo qui a été jugée... victime irrecevable.

***

Qu'à cela ne tienne...

La question demeure : que s'est-il passé dans la suite 2806 ?

   Monsieur Strauss-Kahn, c'est quand vous voulez !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sergeuleski 6225 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines