Somewhere

Johnny Marco, acteur à la réputation sulfureuse, vit à l’hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue de sa fille de 11 ans. Le film est le récit de leurs journées ensemble.

Non, je ne plaisante pas, il ne faut pas plus de trois lignes pour résumer ce film. Et ne pensez pas que c’est pour éviter des spoilers, oh non. Ce film est juste vide. On a rien, nada, niente à se mettre sous la dent.

Franchement, je me demande ce que Sofia Coppola avait dans la tête en réalisant ce machin… Elle arrive même à rendre Elle Fanning — si craquante — un personnage presqu’ausi peu attachant que son père dans le film. Lui passe sa vie à s’ennuyer, fumer, boire (l’ennui est bien rendu, note…). Je croyais, vu la bande-annonce qui m’avait enthousiasmée, que ça allait déménager avec l’arrivée de la fillette. Mais même pas. Apparemment à la fin il a une réalisation mystique sur le sens de sa vie, mais le film se finit juste là, alors qu’il n’y que ça qui aurait pu être intéressant.

Donc, j’ai pas aimé, j’ai passé les deux heures à attendre en vain que quelque chose se passe, et me suis levée de mon fauteuil dégoûtée de cette pellicule gâchée. Même la musique du groupe Phoenix (ayant accepté de faire la BO) n’est utilisée que deux fois trente secondes. Beuh.

Épargnez-vous la déception, et contentez-vous de la chouette bande-annonce :