Magazine
« On est jamais trop prudent » se disent toujours les ayatholas de la santé publique. Je le sais, j’en suis … C’est ce que je me disais ce matin en ouvrant ma boîte de courriels et en voyant le 19ième message du PNGRD (Plan National de Gestion des Risques et des Désastres) faisant passer enfin l’alerte de rouge à orange. C’est que depuis samedi ou dimanche, Haïti est sous une alerte rouge et on est ‘inondé’ (notez la pertinence du jeu de mot …) de courriels nous informant de la position d’Irène (des petits comiques s’imaginent sûrement tante Irène dans certaines positions …) et les mesures de prévention à suivre. Depuis lundi en fin de journée, on avait déjà une bonne idée qu’Irène irait voir ailleurs. Elle serait passé à plus de 100 milles des côtes du pays (au nord) et créant dans son sillage (le sillage de tante Irène …) des problèmes relativement mineurs, dans le département du Nord-Ouest plus spécifiquement. Jamais eu ce genre d’avis pour Emyli ou pour Tomas !!! L’idée m’est venu qu’un bailleur avait peut-être commencé à donner des per diem supplémentaires pour la période d’alerte rouge ou pour le nombre d’avis émis. Mauvaise langue ? Je sais !