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Pretty Little Liars. Saison 2. Episode 11.

Publié le 24 août 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Pretty Little Liars // Saison 2. Episode 11. I Must Confess.


Pretty Little Liars peut être une série de grognasse parfois, mais aussi une série drôlement sympathique. Les dix premiers épisodes de la saison 1 étaient quand même excellents, bien gérés du début à fin (et bien sûr, je parle par rapport à ce que la série peut faire de mieux, je sais pertinemment que c'est pas un chef d'oeuvre télévisuel, rien que le cadrage est la preuve d'un mauvais goût). Bref, cet épisode prouve que la série a encore plus d'un tour dans son sac et à un épisode du final estival de la série (avant de la retrouver en octobre pour un unique épisode sur Halloween puis en janvier prochain), on nous fait sauter de nos fauteuils devant les aventures de nos quatre amies, toujours aussi soudées mais aussi ayant à raconter des histoires.

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Ce que j'ai remarqué avec cette série c'est que dès qu'elle abandonne un tantinet les intrigues amoureuses pour se recentrer sur le drama de la série, c'est tout de suite plus passionnant et moins somnifère. Peut être que les bitches de Rosewood sont toujours aussi cachotières mais il s'en cache des choses encore une fois. Et notamment autour des De Lorentes. La famille d'Allison semble étroitement liée avec celle de Spencer pour une histoire de testament. Bon, même si le père de cette dernière a coupé court aux révélations, je trouve qu'on est pas si mal lotis que ça et qu'on a encore beaucoup de trucs derrière les fagots. Peut être que ce genre d'épisodes, très riches en confessions devrait être plus dissout sur plusieurs épisodes afin d'éviter l'ennui le reste du temps ? Qui sait. En tout cas, ça fonctionne magnifiquement.
Mais alors, l'épisode va aussi nous parler de cette fameuse psychologue qui suit les quatre amies. On laissait l'épisode précédent avec une séance avec A. Forcément, et la logique voulait de ce cliffangher accrocheur : la psy sait qui est A, elle peut pas le dire au téléphone, donc elle est kidnappée (sûrement même morte). Mais comment ? Telle est le traitement que la suite nous réserve. Parfois la série peut être très mystérieuse, imposant un petit hommage aux vieux feuilletons. Et je dois dire que dans le genre c'est plutôt bien réussi. La série connait les rebondissements et ce que l'on peut travailler autour d'eux. Cet épisode est la preuve vivante de cette énergie créative des scénaristes qui à mon avis, assument depuis le début le côté kitsch de la série, du jeu grossier aux dialogues fumeux.
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Le schéma d'un épisode de Pretty Little Liars n'est jamais vraiment le même. Et d'ailleurs cette réalisation sans dynamique, cette musique intempestive qui me ramène aux heures les plus sombres de Kyle XY (quand c'est le même compositeur c'est tout à fait normal). L'épisode se concentre pas uniquement sur le mystère A. Elle va aussi nous proposer suite aux drames de la famille d'Hanna par exemple avec le retour de la mère de Tom, père d'Hanna. Et c'est la préparation du mariage, et la nouvelle future demi-soeur d'Hanna, et toutes ces histoires qui m'ont bien plu. C'était léger. Sans parler de la fin et du fait qu'il va forcément y avoir deux clans : Hanna et sa grand mère vs. la demi-soeur, le père et la mère. Pourquoi pas. De toute façon, je vois mal Tom revenir à Rosewood.
Mais c'est également le temps de retrouver Maya. Disons que je m'y attendais pas du tout car quand elle était partie et avait quitté Emily, je me suis dit, on en a fini avec ça et puis non. Les deux plus mauvaises actrices de la série, une nouvelle fois réunies (cela me rappelle le fou rire que j'ai eu au début de l'épisode quand Emily se fait à courir et qu'on a un parallèle avec ses amies inquiètes, le truc totalement kitsch et ridicule mais qui fait parti de la série). Enfin, on a encore droit à un Mike tout énervé. J'espère qui va vite le maté ce petit merdeux car j'en ai bien marre personnellement. Au final, voilà un épisode intéressant, passionnant et surtout ramenant aux meilleures heures de la série, ses débuts.
Note : 8/10. En bref, un excellent épisode (bien sûr, dans la mesure de la série).


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