Deux ans plus tard, je revois une exposition de Marc Desgrandchamps, j’entends (jusque dans ma salle de bains) et je lis partout que c’est beaucoup mieux maintenant, qu’il est sorti de ses tâtonnements, qu’il a trouvé sa voie. Plein d’espoir, je vais à la galerie (jusqu’au 12 Mars).
Il y a désormais des peintures d’immeubles sans personnages, toujours des transparences et des coulures, et une nouvelle vidéo où il parle peu, des gens très bien parlent beaucoup de lui, et on voit sa femme, sa fille, les tramways lyonnais, l’artiste au travail, tous les signes du grand peintre, quoi.
Mais, atterré, je n’ai toujours rien à dire. Je manque à tous mes devoirs, je faillis à mes responsabilités les plus essentielles, mais je suis impuissant à en parler, je ne sais pas quoi dire, je n’écrirai pas sur Marc Desgrandchamps : à vous, écrivez !
Remarquez, je n’écris pas sur Garouste non plus (jusqu’au 26 Février).
Photos 1 et 3 provenant du site de la galerie. Photo 2 par l’auteur à la galerie. © Desgrandchamps.