Magazine Cinéma
Pour Fabien, le film ne lui a procuré aucune émotion vis à vis des personnages. En revanche, le travail sublime qu'a fait Almodovar sur l'esthétisme, l'art qui peut sauver une âme et l'hommage à Louise Bourgeois ont été les points forts.
Pour moi, La peil que habito est un très bon film d'Almodovar qui me réconcilie avec le réalisateur (ses 2 derniers films Etreintes brisées et Volver ne m'avaient pas plus convaincus que ça). L'hisoire est déroutante et assez linéaire pour un Almodovar où les histoires à tiroirs sont moins nombreuses et compliqées que dans certains de ses autres films (Tout sur ma mère, La mauvaise éducation...). Les acteurs sont irréprochables. La froideur d'Antonio Banderas peut désarçonner mais colle parfaitement à ce professeur fou.
Je pense que ce film divisera sans aucun doute les amateurs du réalisateur. Certains trouveront qu'Amodovar est un peu trop sage comme le souligne Traversay avec qui je partage en partie son point de vue sauf pour le dénouement qui m'a beaucoup touché.