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Aphorismes (3)

Publié le 24 août 2011 par Feuilly

C’est seulement quand la rose est fanée qu’on s’aperçoit qu’elle avait des épines.

La nature est menteuse, car elle nous fait croire qu’après chaque hiver revient le printemps. Pourtant, dans la vie, il n’en va pas de même.

Il est des fleuves si larges qu’on n’oserait les traverser à la nage.

L’enfance est un pays de rêves dont on ne sort jamais tout à fait.

Internet a fait du monde un village. Je ne suis pas certain que la pensée universelle y ait beaucoup gagné.

Je ne comprends pas comment un pour cent de la population parvient à imposer sa loi aux quatre-vingt-dix-neuf autres sans que ceux-ci ne réagissent.

Lire, c’est ouvrir ses fenêtres sur le monde.

Le meilleur moyen pour un état d’éliminer ses dettes est de ne pas les rembourser.

La vue d’un arbre m’a parfois apporté plus de bonheur que toutes les peintures enfermées dans les musées. Quant au bruissement des feuilles, il vaut toute la musique du monde.

« On ne prête qu’aux riches » dit le proverbe. Il faut donc en déduire que les états européens sont fort riches.  


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