22 juillet 2011 : nous assistons pour la première fois à un meeting d’athlétisme, Herculis à Monaco.
La première impression, c’est le monde : sans deux roues, impossible d’accéder au stade Louis II. La sortie Monaco de l’autoroute, déjà, est fermée car le bouchon commence dès le péage passé. Et quand on connaît Monaco, on sait qu’à touche-touche il aura fallu au moins deux heures trente à ceux qui ont passé le péage (malgré la fermeture) à la même heure que nous. En deux roues, on a quand même mis ½ heure !...
Dans le stade, nous sommes placés dans la ligne droite en opposition à la tribune princière, tout près de la piste (merci Hassan pour les places) et là ce qui frappe, c'est que ces athlètes ne sont pas des êtres humains comme nous ! Ils ont juste deux bras, deux jambes, un buste et une tête mais c’est tout : sculptés dans l’airain, c’est à peine croyable.
Ce sont les filles du saut en longueur qui commencent, juste devant nous. Quelle grâce, quelle légèreté, quelle facilité quand elles courent. Mais bon sang qu’est-ce que je fais de différent ? Bon, on va laisser la question en suspens : très mauvais pour le moral !
Puis les épreuves s'enchaînent : saut en hauteur filles, lancer du poids (là aussi ils sont un peu différents de nous, filles ou garçons !), lancer du javelot, 400 mètres, 1500 mètres et aussi saut à la perche où nous avons vu notre français Renaud Lavillenie gagner le meeting avec 5m95 passés fastoche. Et beaucoup d’autres courses dans une ambiance chaude et enflammée : c’est très prenant et on encourage à tout rompre. Certains sportifs, d’ailleurs, sont passés maîtres dans l’art de communiquer avec le public, c’est vraiment très convivial, loin, loin, loin des ambiances stade de foot qu’on voit à la télé.
Et puis l‘apothéose du 100 mètres hommes avec notre blondin national, Christophe Lemaître et l’icône mondiale Usain Bolt. Dommage, dans un stade on a l’ambiance mais pas le ralenti et ça va très, très vite. Mais quand il fait son tour d’honneur en signant les autographes tout le long, alors là, on le voit à trois mètres : géant !