Le partenariat. Un petit mot magique à la croisée des mondes de l’édition et des blogs que je n’ai découvert qu’il y a quelques semaines.
Le principe est simple : les maisons d’édition ayant soif de publicité pour leurs nouvelles parutions décident de donner (oui, oui, vous avez bien lu!) un certain nombre de celles-ci à des bloggeurs qui, en contrepartie, écrivent une petite critique dans le mois qui suit. Plutôt honnête, non?
C’est grâce au site Blog-o-book et les éditions Les Soleils Bleus que je participe à mon premier partenariat, yay!
Assez d’introduction, voyons un peu ce livre.
Le « pitch » m’a séduite tout de suite : Anastase Odilon a grandi avec un don assez flippant, celui de voir des sortes de fantômes accrochés aux gens destinés à passer l’arme à gauche dans l’année. Le bouquin est la confession qu’il décide d’écrire puisqu’il a maintenant, accroché à lui, son propre fantôme.J’ai dévoré la première moitié du livre, curieuse de savoir quel « grand drame » allait provoquer son don. J’ai adoré l’utilisation de cette touche fantastique dans des contextes historiques (le passage de la première guerre mondiale!). Mais… Mais… quelle déception à la fin… Je m’attendais à ce que la chute soit aussi intense que les premiers chocs qu’on a en début d’intrigue en comprenant peu à peu tout ce que le fameux don implique. Mais non, ça finit sans en finir, c’est comme si l’auteur avait raté une marche à la fin, comme si on l’avait limité dans le nombre de pages.
Vraiment, vraiment dommage que cette délicieuse mayonnaise qui tourne (moi et mes comparaisons à la noix).
Mais comme c’est que 108 pages, je conseille, ne fut-ce que pour les 75 premières.
Encore un grand merci à B-o-b et aux éditions Les Soleils Bleus!