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J’ai ri de m’imaginer un instant si belle en mon miroir

Publié le 23 août 2011 par Desfraises

J’ai ri de m’imaginer un instant si belle en mon miroir« Abrège, Nadège ! » aurait pesté Pépin le Bref lors de son couronnement en 752 après le petit Jésus.

« Ton billet sera finalement en ligne le 23 août à 15h13. » Il pouvait difficilement être plus précis. Fraîchement auréolé du titre de « Meilleure chroniqueur de la ciné-blogosphère », Phil Siné ouvre cet été son espace aux blogueur(se)s souhaitant causer cinéma chez lui.

Flashback.

Ce me souvient de ma première critique (une analyse filmique, en fait) quand j’étais jeune, fougueux et plus chevelu, quand j’ambitionnais d’entrer à l’Idhec devenue Femis, école du cinéma parisienne. De quelque tournage américain auquel j’ai participé. Certes j’étais larbin (stagiaire régie) mais je côtoyais pendant 3 mois une centaine de gens du cinéma, de l’ingé son à la coiffeuse, du troisième assistant du réalisateur à la vedette hollywoodienne (y en avait 4, de vedettes). J’étais une petite souris et j’adorais ça. Et puis j’ai préféré le théâtre. Que j’ai pratiqué un peu. J’ai réalisé des rêves d’enfant. J’en ai encore une tripotée dans ma besace. Ecrire pour le théâtre, par exemple. Ecrire tout court.

J’ai reçu deux ou trois propositions sympathiques. Via courriel. Et celle de Phil Siné a retenu toute mon attention, comme on dit. Bien plus que l’offre d’une revue web consacrée aux jeunes mamans. La représentante de ladite revue cherchait d’autres mamans et avait, affirmait-elle, beaucoup aimé mon blog. J’ai ri de m’imaginer un instant si belle en mon miroir. J’ai cependant été vérifier 1/ mon passeport 2/ que la guichetière d’à-côté m’appelait bien monsieur et non madame.

Pépin le. (illustration)

Réservant à (attention, jeu de mots) Phil Siné la primeur de ma critique toute personnelle (bah voui, ça n’est ni ma ouazine ni ma cousine qui l’ont écrite), je vous en propose un court extrait …

A l’instar d’Annie (Kristen Wiig), personnage principal du réjouissant Mes meilleures amies (Bridesmaids), qui, depuis son comptoir de vendeuse de bijoux raille ses clients encore bercés d’illusions, j’envoie régulièrement des messages mentaux aux tourtereaux qui se bécotent sur les bancs publics bancs publics. « Le mariage ? Malheureux ! Mais vous n’y pensez pas ? L’homme ou la femme de votre vie n’existe que dans les romans à l’eau de rose. L’amour l’amitié pour la vie n’existent que chez Disney ou Hannah Montana. »

… et vous invite à lire la suite chez Phil Siné qui s’est fendu d’un préambule à ma gloire (contre un pot-de-vin, car je suis urbain et courtois, je graisse toujours la patte de mes admirateurs) : c’est ici que ça se passe !

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P.S. Je donne bientôt des nouvelles du film Le deuxième commencement de et avec André Schneider dans lequel j'interprèterai un photographe parisien prénommé... Laurent. Tournage prévu cet hiver à Paris et Berlin.

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