Valhalla Rising, Le Guerrier Silencieux

genre: aventure
année: 2010
durée: 1h30

Synopsis: Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sage, a été prisonnier de Barde, un chef de clan. Grâce à l'aide d'un enfant, Are, il parvient à tuer son géôlier, et ensemble, ils s'échappent, s'embarquant au coeur des ténèbres.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, ce nouveau film de Nicolas Winding Refn était attendu tournant. Il faut dire aussi que le réalisateur a tout de même signé la trilogie Pusher et l'excellent Bronson. Pour Valhalla Rising: le guerrier silencieux, Nicolas Winding Refn retrouve son acteur fétiche, à savoir Mads Mikkelsen, le héros de la trilogie Pusher.
Pourtant, force est de constater que Valhalla Rising a provoqué le débat au sein de la blogosphère.

En résumé, il a ceux qui adorent et qui crient au génie. Et puis, il y a ceux qui détestent, évoquant même une mauvaise farce de la part du réalisateur.
Personnellement, je me situerais davantage dans la seconde catégorie. Et pourtant, j'ai vraiment adoré les précédents films du cinéaste.
Mais après, Valhalla Rising n'a rien à voir avec Pusher et Bronson.

Valhalla Rising peut se targuer d'appartenir au clan des ovnis cinématographiques. D'ailleurs, j'ai hésité à le ranger parmi les films inclassables.
Le film se concentre alors sur l'histoire de One-Eye, un guerrier muet, prisonnier d'un chef de clan. Dans un premier temps, One-Eye tuera son taulier.
Aidé par un enfant, il continuera son périple et rencontrera d'autres vikings.

A partir de là, Nicolas Winding Refn propose un voyage vers l'enfer, tout en évoquant une réflexion sur les origines de l'homme.
Certes, Mads Mikkelsen est très bon et habite totalement son personnage. A partir de ses différents éléments, le cinéaste propose au spectateur un voyage métaphysique, invitant le spectateur à se perdre dans ses derniers retranchements.
Mais le film est lent, très lent, incroyablement lent !
Clairement, on se fait suer ! En tout cas, pour ma part, je suis totalement passé à côté de ce film. Non là, désolé, je n'adhère pas !
Alors attention, ce n'est pas un navet non plus. Je reconnais que la mise en scène de Nicolas Winding Refn est toujours aussi efficace.
Mais au risque de me répéter, je me suis ennuyé pendant toute la durée de cette aventure initiatique. N'est pas Jodorowsky qui veut...

Note: 09/20