ACIRÉNE
CRÉATION SONORE ENVIRONNEMENTALE
Des mobiliers et sculptures sonores
Notre préoccupation majeure :
lutter contre le bruit en conceptualisant l’environnement sonore
reconstruire des pôles d’intérêts auditifs collectifs
requalifier les espaces dans la ville qui n’offrent que peu d’attraits à l’écoute
Nos propositions
la création de fontaines à vocation sonore affirmée,
la création d’éoliennes pour améliorer l’ordinaire auditif,
la création de sculptures pour enrichir un segment d’espace
d’une sonorité structurante, c’est-à-dire une gamme
de mobiliers sonores pour l’extérieur
Pour l’extérieur :
Harpe éolienne
Flizante
Plicelle,
Elancelle,
Ondelle,
Aulandre
et Callouette :
éoliennes sonores
En exemple : le Pavillon des guetteurs de sons
Des mobiliers-jeux sonores
Notre préoccupation majeure
favoriser la connaissance du monde sur le mode de l’écoute
faciliter la conivence entre l’enfant et le matériau sonore
créer des espaces ludiques sensoriels
Nos propositions
une gamme de mobiliers-jeux sonores pour l’intérieur et l’extérieur
Pour l’intérieur :
Fontaine
Sortie acoustique
Résille sonore
Manusson
Thérémimine
Ludophone
Ligure
Poly-sons
Pour l’extérieur :
Harpe éolienne
Toupelle
Oralus
Tibang
Trilissade
Moulin éolien
Timbre
Timbre d’accompagnement
Sortie acoustique
Caillebotis sonore
Porte des esprits
Tourniquet sonore
Oceline
Vibrasson
Sonnelet
Tourniquet mezzophonique
En exemple
La Fontaine
sonore
Le Caillebotis
sonore
Architecture, urbanisme et ambiances sonores
Nos préoccupations générales
intégrer la dimension sonore le plus en amont possible des projets d’aménagement urbains ou architecturaux : depuis les
phases d’étude, de faisabilité, d’expertise, de programmation, de concours, de conception et enfin de suivi d’opérations
fabriquer des ambiances sonores qui s’accordent avec le contexte spatial, environnemental, médial et social, et culturel du
territoire dans lequel le projet s’insère
positionner l’habitant comme acteur à part entière et faiseur d’ambiances sonores, pour répondre au mieux à la question
fondamentale : « Comment l’homme vit-il au quotidien les dimensions audibles de son environnement ? »
dépasser les simples questions d’isolation et de lutte contre le bruit donc de défense, pour aller vers une politique
offensive en agissant aussi bien sur la diversité des sources et leurs nécessaires équilibres que sur leurs conditions de propagation (modulation, filtrage, réverbération, masquage)
Opération exemplaire
Etude et réalisation d’aménagements architecturaux et paysagers intégrant la dimension sonore pour 15 logements en habitat
collectif
à Messia-sur-Sorne (39)
Maîtrise d’ouvrage : Foyer jurassien – Maîtrise d’oeuvre Cabinet Jacquier (architecte à St-Lupicin) – Suivi de l’opération
pour ACIRENE : C. Regnault
Muséophonie
Notre préoccupation majeure
La scénographie sonore va bien au-delà de ce qu’on nomme la diffusion. En effet, une source sonore se manifeste dans un
environnement en tenant compte de son contexte général de signification, d’où un certain nombre de préoccupations pour :
considérer l’objet sonore comme objet muséographique au même titre qu’un objet visuel
renforcer les circonstances d’intelligibilité
diversifier les sources informatives en s’adressant à la sensibilité auditive
enrichir la sensorialité de l’espace muséographié
contribuer à la création et à la définition de l’espace
favoriser le développement de la culture sonore
L’homme sonore
Le son au musée est resté dans une grande dépendance vis-à-vis de l’image et du visuel en général, et cette dépendance n’est
pas de nature à favoriser une attitude plus prospective à son égard.
Une attitude muséale qui considérerait l’objet sonore comme un objet sémantique, contribuerait à renouveler le discours de
l’exposition – elle s’ouvrirait à ce qu’il est convenu d’appeler le champ de l’anthropologie sonore.
De nombreuses raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette présence déficiente, à commencer par notre fonction dans le
cadre de l’intervention scénographique. La situation fréquemment rencontrée renvoie à des difficultés de compréhension avec l’architecte ou le scénographe qui restent avant tout des
professionnels de l’espace visuel.
Nos propositions
Pour que la pensée sonore soit mieux prise en compte pour qu’elle puisse aider efficacement à la fois les professionnels et les commanditaires, il faut perfectionner les rapports, s’organiser différemment. C’est le sens de cette proposition qui porte à la fois sur la nécessaire évolution des vocabulaires de métier, et sur le rôle des uns et des autres.
Muséophonie (1) : c’est le pendant du terme muséographie. Si la muséographie désigne une organisation
sémantique et esthétique de ce qui est perçu par le champ visuel, on peut établir un strict parallèle avec la muséophonie : organisation sémantique et esthétique de ce qui est perçu par le champ
auditif.
Scénophonie (2) : c’est le pendant du terme scénographie. Si la scénographie désigne une fonction qui doit
être remplie par un professionnel, en l’occurrence le scénographe, pour définir les partis pris visuels d’aménagement d’un projet, il en va de même pour la scénophonie.
Le scénophoniste (1) devient ici l’équivalent du scénographe. Il doit définir l’ensemble des partis pris de
l’audible lors d’un projet d’aménagement. Il coordonne les professionnels qui interviennent sur ce champ spécifique, en veillant à la bonne adéquation entre ses recommandations et les
réalisations effectuées. Il assure le dialogue avec le scénographe et l’architecte, mais aussi avec le commanditaire.
Sa fonction de coordination prend en charge les professionnels des secteurs de l’audio suivants :
le concepteur d’environnement sonore (1)
le compositeur
l’acousticien
le bureau d’étude d’intégration des matériels
Il clarifie ainsi les rôles entre ce qui relève du visuel et ce qui relève de l’auditif, il professionnalise ce secteur qui
est imparfaitement assuré par le scénographe et l’architecte. Il crée un effet dynamogène pour ce qui relève du sonore. On franchit une étape importante dans le perfectionnement de la posture
muséale en faisant jouer un rôle à la sensibilité et à l’intelligence auditive dans la lecture et l’appropriation du discours du musée.
(1) origine ACIRENE
(2) origine E. GIBELLO
Lorsque les chantiers sont de moindre importance, c’est le concepteur d’environnements sonores qui assure la fonction de scénophoniste.
La muséophonie ne se limite pas à une traduction électro-acoustique,
entrent dans le projet :
la définition sensible de l’acoustique du lieu
les mobiliers qui peuvent générer des sources sonores
des créations de type sculpture ou installation sonores.
Aciréne