- L’habitat du futur, moins cher à entretenir
Les factures de gaz, d’eau, de nettoyage ne cessent de s’accumuler. Dans le futur, grâce aux matériaux dits «intelligents» et aux nombreux automates qui géreront l’habitation, les coûts générés par la maison vont sensiblement diminuer.
Durant le siècle passé l’urbanisme fût proche d’inhumain, énergivore et générateur de ghettos. Aujourd’hui, la réflexion s’appuie sur le quotidien concret des habitants afin d’en déduire l’organisation d’une ville ou région entière, comme par exemple le Grand Paris. De cette façon, en gérant au plus près la consommation d’électricité dans chaque bâtiment, (certains produisent de l’énergie alors que d’autres la consomme), il sera possible de les mettre en réseau afin d’optimiser le bilan énergétique local. Ce genre de technologies existe déjà.
Les matériaux dits « intelligents », sont truffés de capteurs issus des nanotechnologies, qui peuvent contrôler l’environnement domestique. Ils auront la possibilité de réagir– ou d’alerter un robot domestique – afin de dissiper les odeurs, tuer les bactéries, assombrir une fenêtre, ou encore ajuster la température. Partout sur la planète, comme à l’Institute for Nanoscale Technology de l’université de Sydney en Australie, les chercheurs travaillent sur des vitres autonettoyantes, des peintures qui détectent les fuites de gaz ou encore des charpentes anti termites.
En France, c’est le pôle de compétitivité Minalogic de Grenoble qui se penche sur lq problématique de la gestion de l’énergie dans l’habitat. Smart Electricity, mobilise 20 millions d’euros et réunit en un projet commun deux labos universitaires, le CEA ainsi que huit entreprises (Schneider Electric, Orange Labs, ArcelorMittal…), afin de lancer d’ici cinq ans un tableau électrique intelligent, avec des capteurs miniaturisés sur des fils de cuivre et algorithmes pour optimiser la consommation.